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Récompensés pour leur travail doctoral

Maxime Leblond et Zoé McConaughey remportent ex æquo le Prix du mérite dans la catégorie Meilleure thèse.

8 avril 2024 à 11 h 44

Mis à jour le 25 avril 2024 à 11 h 01

Le Prix du mérite dans la catégorie Meilleure thèse a été décerné ex æquo à un diplômé du doctorat en études littéraires et à une diplômée du doctorat en philosophie.

Maxime Leblond
Photo: Nathalie St-Pierre

Soutenue avec brio en 2022, la thèse de Maxime Leblond (Ph.D. études littéraires, 2022) porte sur Le Tableau de la Suisse (1618), un récit de voyage de Marc Lescarbot. «En plus de 25 ans de carrière, j’ai très rarement vu une thèse aussi remarquable, souligne sa directrice, la professeure du Département d’études littéraires Lucie Desjardins. Elle est non seulement excellente, mais elle m’apparait essentielle, tant pour l’originalité du sujet et du corpus que pour sa contribution à l’avancement de nos connaissances sur Marc Lescarbot, la Nouvelle-France, le récit de voyage et la littérature du XVIIe siècle en général.» Tous les membres du jury ont souligné l’excellence de sa thèse. Son sujet a fait l’objet d’un épisode du balado Trajectoires.

Zoé McConaughey
Photo: Nathalie St-Pierre

La thèse de Zoé McConaughey (Ph.D. philosophie, 2023) étudie les fondements du raisonnement et de l’argumentation dans une perspective qui se nourrit du passé pour développer de nouveaux outils logiques. Soutenue avec mention d’excellence en 2021, elle porte plus spécifiquement sur la «syllogistique» d’Aristote présentée dans ses Premiers Analytiques. «C’est un grand honneur dans une carrière professorale de pouvoir dire qu’on a eu une étudiante de la trempe de Zoé McConaughey», souligne son codirecteur, le professeur du Département de philosophie Mathieu Marion. Sa thèse lui a valu aussi le prix de la meilleure thèse 2023 de la Faculté des sciences humaines et le prix de la meilleure thèse de la société savante regroupant logiciens et mathématiciens allemands.