Le 12 mai dernier, un campement propalestinien a été installé au Complexe des sciences Pierre-Dansereau par le groupe Solidarité pour les droits humains des Palestiniennes et Palestiniens, un organisme qui s’identifie à l’UQAM, mais n’est pas officiellement reconnu par elle. L’Université est en communication constante avec des représentantes et représentants étudiants sur des aspects primordiaux pour elle, soit la sécurité de toutes les personnes, l’accès aux pavillons universitaires, qui doit être préservé en tout temps, et la libre circulation sur le campus.
L’UQAM a rappelé publiquement que sa Fondation n’a aucun investissement dans l’armement, ayant adopté une politique d’investissement responsable il y a de nombreuses années, et qu’elle n’a pas actuellement d’entente de mobilité ni d’entente-cadre avec des universités israéliennes. L’Université en a déjà eu par le passé et, si elle en avait présentement, elle les poursuivrait en dépit du conflit. Les universités sont des lieux de paix et des vecteurs de progrès social, entre autres grâce à leurs réseaux de chercheuses et de chercheurs.
L’Université continue de suivre la situation de près. Le recteur Stéphane Pallage a accordé des entrevues aux médias depuis l’installation du campement.