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Plusieurs prix à des étudiants en écotoxicologie

Laura Zeppetelli-Bédard et Vincent Blouin remportent des prix pour leurs présentations de recherche en Espagne et en France.

31 mai 2024 à 9 h 14

Mis à jour le 4 juin 2024 à 8 h 53

La finissante à la maîtrise en biologie Laura Zeppetelli-Bédard et le chargé de cours et finissant au même programme Vincent Blouin ont remporté chacun un prix pour une présentation de recherche à l’international durant le mois de mai, tandis que trois étudiantes et un étudiant ont raflé des prix lors du colloque conjoint en écotoxicologie du Chapitre Saint-Laurent et d’EcotoQ  2024.

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Laura Zeppetelli-Bédard a décroché le prix de la meilleure présentation étudiante lors de la rencontre annuelle de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC), qui avait lieu du 5 au 9 mai derniers à Séville, en Espagne. «Il s’agissait d’un article, dont je suis la première autrice, sur un projet de recherche connexe à mon mémoire, explique Laura Zeppetelli-Bédard. Ce projet examine les tendances temporelles, de 2003 à 2017, des concentrations de contaminants persistants dans le gras des bélugas de la mer de Beaufort, dans les Territoires du Nord-Ouest, en lien avec leur alimentation.» Le projet a été réalisé en collaboration avec Pêches et Océans Canada, Environnement et Changement climatique Canada et le Northern Contaminants Program.

«C’est une extraordinaire réussite, car plus de 3000 articles avaient été soumis, dont plusieurs par des doctorantes et doctorants. C’est assurément le prix le plus prestigieux jamais remporté par un membre du Laboratoire de recherche en toxicologie intégrative des espèces aviaires (AVITOX) que je dirige», souligne le professeur Jonathan Verreault, qui supervise le mémoire de la lauréate. Ce dernier porte sur l’étude des facteurs biologiques et écologiques qui affectent les lipides chez le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent et chez ses proies potentielles.

vincent_blouin_ECOBIM

Vincent Blouin a remporté le prix de la meilleure communication orale lors du colloque 2024 du Réseau international en écotoxicologie aquatique (ECOBIM), qui avait lieu du 21 au 24 mai à Banyuls-sur-Mer, en France. «J’y ai présenté les résultats de mes recherches de maîtrise portant sur les impacts de la contamination minière des éléments traces métalliques sur le métabolisme énergétique des grands brochets, précise le jeune chercheur. J’étudiais notamment la bioaccumulation de l’arsenic et de l’antimoine dans le foie et les muscles des grands brochets.»

Le mémoire de Vincent Blouin est codirigé par le professeur du Département des sciences biologiques Maikel Rosabal et son collègue Marc Amyot, de l’Université de Montréal.

Colloque conjoint en écotoxicologie

Trois étudiantes et un étudiant ont remporté des prix de présentation lors du colloque conjoint en écotoxicologie du Chapitre Saint-Laurent et d’EcotoQ 2024, qui avait lieu à l’Université Laval du 29 au 31 mai dernier.

La candidate à la maîtrise en biologie Marie-Soleil Boulay, qui travaille sous la direction de Maikel Rosabal et Catherine Jumarie, a obtenu le prix du public lors des présentations par affiches. Son mémoire porte sur la validation des protocoles de fractionnement subcellulaire pour des modèles d’animaux d’eaux douces, en lien avec la toxicité des éléments traces métalliques.

Le candidat à la maîtrise en biologie Arnaud Marois a remporté lui aussi un prix lors des présentations par affiches. Sous la direction de Maikel Rosabal, David Widory et Magali Houde, son mémoire porte sur le mercure dans le foie du phoque annelé de l’Arctique canadien et l’interaction avec le sélénium.

La doctorante en biologie Fernanda Cruz est la troisième Uqamienne à avoir obtenu un prix lors des présentations par affiches. Sous la direction de Philippe Juneau, sa thèse porte sur la phytoremédiation des milieux aquatiques contaminés par des pesticides.

Candidate à la maîtrise en biologie, Sarah Vigeant a remporté un prix pour sa présentation orale. Son mémoire, sous la direction de Jonathan Verreault, porte sur le rôle du goéland à bec cerclé comme biovecteur de bactéries et virus pathogènes en région urbaine en lien avec son exposition aux organohalogénés.