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Nouveau programme pour gérer des projets à l’international

La formation vise à renforcer les compétences pour conduire des projets financés par l’aide publique au développement.

Par Jean-François Ducharme

19 mars 2024 à 11 h 17

Mis à jour le 10 mai 2024 à 9 h 36

Un nouveau microprogramme de deuxième cycle en gestion critique de projets internationaux sera offert par l’ESG UQAM à compter de l’automne 2024. La formation vise à renforcer les compétences cruciales pour la conduite de projets internationaux, particulièrement ceux financés par l’aide publique au développement. «Le terme “critique” dans le libellé du programme n’est pas anodin, soulignent les coresponsables du programme, la professeure Olga Navarro-Flores et le professeur François Audet, du Département de management. Lorsque l’on gère des projets dans des pays en voie de développement, il est crucial de tenir compte de nombreuses externalités, dont les enjeux sociopolitiques et climatiques, les inégalités sociales, les droits humains et les crises humanitaires.»

Le programme s’adresse tant aux personnes qui ont déjà un poste à caractère international qu’à celles qui souhaitent travailler dans le domaine. Il vise à sensibiliser les étudiantes et étudiants aux rapports Nord-Sud, à analyser le rôle des organisations humanitaires dans des contextes opérationnels d’insécurité et à comprendre les rapports de pouvoir et les aspects managériaux liés à la gestion de projets internationaux. «Les futurs gestionnaires acquerront des outils pour travailler dans contextes multiculturels complexes et seront plus alertes sur les mécanismes défaillants, notamment dans les chaînes d’approvisionnement», mentionne François Audet.

Les personnes diplômées pourront travailler en coopération dans des organisations internationales – les Nations Unies, par exemple –, des ONG, des ministères ou des entreprises privées. «On pense, entre autres, au secteur bancaire ou aéronautique», précisent les coresponsables du programme.

Une approche ancrée sur le terrain

Le programme compte quatre cours à suivre, qui sont aussi offerts à la maîtrise en gestion de projet. En plus d’un cours d’introduction à la gestion de projet, les étudiantes et étudiants suivront des cours sur l’évaluation des projets dans les pays en voie de développement, sur la gestion de projets d’aide humanitaire et en contexte multiculturel. «Toutes les personnes qui enseignent au sein du programme ont de l’expérience en coopération internationale et partagent une approche critique et ancrée sur le terrain», affirme Olga Navarro-Flores.

Le programme est offert à temps partiel. Certains cours peuvent être donnés à distance. Il est possible de faire une demande d’admission avant le 1er juin pour l’automne 2024 ou avant le 1er octobre pour l’hiver 2025.