Un nouveau baccalauréat général en communication sera offert à compter de l’automne 2024. Le programme forme des personnes professionnelles de la communication, généralistes et polyvalentes, qui sont capables d’une analyse critique et d’interventions concrètes. «La demande pour ces personnes est forte sur le marché du travail, affirme le directeur du programme Pierre Mongeau, professeur au Département de communication sociale et publique. Des organisations de toute taille, particulièrement les PME et les OSBL, ont besoin de quelqu’un qui peut à la fois gérer les médias sociaux, mettre à jour le site web et faire un plan de communication.»
Le programme permettra d’approfondir ses connaissances dans 11 champs d’études spécialisés offerts à la Faculté: le journalisme, les médias numériques, la communication stratégique et les relations publiques, les stratégies de production culturelle et médiatique, l’action culturelle, la communication humaine, la communication internationale et interculturelle, les médias sociaux, la communication médiatique, les langues et cultures, et la communication marketing. «Selon le choix de cours, les étudiantes et étudiants pourraient aborder entre trois et sept champs d’études qui les intéressent», précise Pierre Mongeau.
Porte d’entrée et passerelles
En plus de créer une porte d’entrée pour les étudiantes et étudiants qui ne savent pas précisément dans quel domaine de la communication se diriger, le nouveau bac offre des passerelles entre les baccalauréats spécialisés de la Faculté de communication, le plus important pôle de formation en communication au Canada. «Une personne qui développe une passion pour une discipline durant sa formation pourrait changer de programme en cours de route et se faire reconnaître plusieurs cours, mentionne le professeur. À l’inverse, quelqu’un qui débute dans un programme spécialisé et qui souhaiterait élargir ses horizons pourrait migrer vers le bac général.»
Un baccalauréat général en communication a existé à l’UQAM, du milieu des années 1970 au milieu des années 2000. «On y a formé quelques-unes des plus grandes personnalités du monde des médias au Québec», rappelle Pierre Mongeau. Au cours des années, les baccalauréats de la Faculté de communication se sont spécialisés de plus en plus, à un tel point que le programme général a été suspendu en 2006.
Grande flexibilité
Le programme de 90 crédits débute par six cours d’introduction aux différents domaines de la communication, à choisir parmi une banque d’une quinzaine de cours. On pourra étudier, par exemple, l’histoire des communications, les théories de la communication médiatique, les médias socionumériques ou l’analyse critique du phénomène publicitaire.
Les étudiantes et étudiants choisiront ensuite 6 cours complémentaires et 12 cours d’approfondissement dans l’un ou l’autre des 11 blocs, qui correspondent aux 11 champs d’études couverts par le baccalauréat. Six cours transversaux complètent la formation.
Le programme permettra de créer une synergie entre des personnes de divers horizons, croit Pierre Mongeau. «Un sondage réalisé auprès de la population étudiante a démontré qu’une grande majorité appréciait la structure et la flexibilité du programme», ajoute le professeur.
Le baccalauréat est offert à temps complet et à temps partiel. Il est possible de faire une demande d’admission avant le 1er mai pour l’automne 2024 ou avant le 1er novembre pour l’hiver 2025.