L’étudiante au doctorat en histoire Sandrine Labelle (M.A. histoire, 2022), l’étudiant à la maîtrise en biologie Jocelyn Lauzon (B.Sc. biologie en apprentissage par problèmes, 2023), l’étudiant au doctorat en psychologie Mathieu Morin (M.A. études littéraires, 2009; B.Sc. psychologie, 2023) et le diplômé Alexis Yero Diaz (Ph.D. biochimie, 2022) ont obtenu la médaille académique du Gouverneur général pour l’année 2023. L’une des distinctions les plus prestigieuses offertes dans les établissements d’enseignement au Canada, cette récompense honore annuellement des étudiantes et étudiants ayant obtenu la meilleure moyenne au terme de leurs études dans une école secondaire, un collège ou une université.
Sandrine Labelle
Sandrine Labelle a réalisé son mémoire de maîtrise, intitulé «As International as Diapers»? Conflits et internationalisme féministe au Canada (1960-1971), sous la direction du professeur du Département d’histoire Martin Petitclerc. Son mémoire, qui portait sur l’histoire des solidarités transnationales développées par les féministes canadiennes durant la guerre froide et la décolonisation a remporté le Prix du livre politique de l’Assemblée nationale (Fondation Jean-Charles Bonenfant, catégorie mémoire de maîtrise).
Sa thèse doctorale, qu’elle réalise sous la direction de Martin Petitclerc et de sa collègue Geneviève Dorais, porte sur les rapports que la société québécoise a entretenus avec le Sud global durant le tournant néolibéral. «Je m’intéresse notamment à l’histoire des investissements québécois en matière de développement international», précise l’étudiante, membre du Centre d’histoire des régulations sociales et de l’Institut de recherches en études féministes. Ses recherches de maîtrise et de doctorat ont été financées par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture (FRQSC) et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
Jocelyn Lauzon
Jocelyn Lauzon a entrepris ses études en biologie après avoir œuvré pendant une dizaine d’années comme technicien et artisan du son dans le domaine des arts et de la culture. «C’est l’enregistrement des chants d’oiseaux qui m’a donné envie d’étudier le monde naturel», raconte l’étudiant, qui a obtenu une moyenne générale parfaite de 4,3 sur 4,3. L’Oiseau son, son projet d’enregistrement sonore de la faune et des écosystèmes du Québec, a fait naître de nombreuses collaborations artistiques et scientifiques: guide et application mobile d’identification d’oiseaux, livre jeunesse, film, contes.
L’étudiant, qui a remporté la bourse d’excellence de la Fondation J.A. DeSève et la bourse Pascal-Bredin pour l’écologie forestière, poursuit sa maîtrise en biologie au laboratoire d’écologie microbienne du professeur du Département des sciences biologiques Steven Kembel, en codirection avec le professeur Jean-Baptiste Leducq de l’Université Laval. Sa recherche porte sur l’écologie et l’évolution de Methylobacterium, un genre bactérien clé de la phyllosphère. Ses travaux sont financés par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (FRQNT).
Mathieu Morin
Après avoir terminé une maîtrise et une scolarité doctorale en études littéraires et enseigné la littérature au collégial, Mathieu Morin a amorcé des études en psychologie en 2018. Il a obtenu de nombreuses bourses et mentions d’honneur au baccalauréat, qu’il a complété avec une moyenne parfaite de 4,3 sur 4,3. «Cette note résulte de ma soif de connaissances doublée d’une ardeur au travail et d’un perfectionnisme qui frisent la folie, moi qui ai paradoxalement toujours voulu m’opposer à ce que notre monde soit obnubilé par la productivité et la performance excessives», mentionne l’étudiant, qui souhaite devenir psychologue et psychanalyste.
Mathieu Morin travaille actuellement à la préparation d’une thèse de doctorat sur les psychoses selon une approche psychanalytique, sous la direction du professeur du Département de psychologie Alexandre L’Archevêque. Il collabore aux activités de recherche du laboratoire Noctua, qui s’intéresse aux effets de la médication psychiatrique sur l’expérience subjective.
Alexis Yero Diaz
Originaire de Cuba, Alexis Yero Diaz a soutenu sa thèse de doctorat en biochimie avec une note parfaite de 4,3 sur 4,3, sous la direction du professeur du Département des sciences biologiques Mohammad-Ali Jenabian, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en immunovirologie. Intitulée «Impact de l’initiation précoce de la thérapie antirétrovirale et des interventions d’immunothérapie sur la dynamique des cellules T régulatrices pendant les infections par le virus de l’immunodéficience simienne/humaine (VIS/VIH)», sa thèse doctorale était basée sur un programme de recherche translationnelle combinant des expériences in vitro en laboratoire sur des macaques rhésus infectés par le VIS, des recherches sur des cohortes humaines d’individus infectés par le VIH ainsi que l’évaluation de thérapies potentiellement novatrices dans des essais cliniques.
Ses travaux de recherches ont été publiés dans de prestigieuses revues internationales comme le Journal of Virology, Frontiers in Immunology, AIDS et le eBiomedicine de The Lancet. Il a aussi reçu plusieurs bourses d’études et prix d’excellence, en plus de contribuer à la formation de nombreux étudiants de premier cycle et de maîtrise. Alexis Yero Diaz poursuit une formation de recherche postdoctorale à la prestigieuse Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital de Boston.