Le lancement de la revue Espaces spéculatifs Volume 0 a eu lieu à la Galerie Pierre-François Ouellette art contemporain, le 22 juin dernier, à l’occasion du finissage de l’exposition Où l’écho précède la voix. La revue est une initiative du nouveau groupe de recherche-création Espaces spéculatifs, récemment mis sur pied à l’École des arts visuels et médiatiques (ÉAVM).
La revue contient des des œuvres et des textes de Véronique Chagnon Côté, Andrée-Anne Dupuis-Bourret, Stéphane Gilot et Paul Landon, professeures et professeurs à l’ÉAVM, Kyra Revenko, Marion Schneider et Marina Leon, étudiantes à la maîtrise en arts visuels et médiatiques, et Won Kimetarx, doctorant en études et pratiques des arts.
Le groupe de recherche-création Espaces spéculatifs vise à étudier et à élargir le champ des connaissances lié à la notion d’espace à partir du champ interdisciplinaire des arts visuels et plastiques ainsi qu’à expérimenter de nouveaux agencements polysensoriels du temps et de l’espace.
Dans ce contexte, les dispositifs de l’installation – qu’ils soient de type architectural, médiatique ou performatif – permettent d’étudier et d’expérimenter l’exposition comme médium. Ce contexte permet également d’étudier les protocoles de collaboration et les approches commissariales d’artistes.
Le groupe souhaite élargir ses activités aux problématiques géocritiques et géopoétiques liées au partage de l’espace social et aux questions soulevées par les modes d’urbanisation dominants et leurs représentations.
Commissariée par Stéphane Gilot et Emmanuelle Choquette (M.A. histoire de l’art, 2019), agente de recherche et de planification à la Faculté des arts, l’exposition Où l’écho précède la voix réunissait les artistes Alisha Piercy, Hanna Sybille Müller, Caroline Boileau (B.A. arts plastiques, 1996) et Diego Gil, invités à investir une structure architecturale conceptualisée par Stéphane Gilot. Il s’agissait d’une nouvelle itération, plus éclatée, de l’installation-performance Ce que racontent les couleurs jaunes, présentée en 2017 dans le cadre d’Art souterrain et évoquant les couloirs, portes dérobées, espaces de circulation et de liaison du classique jeu de société Clue.