Le professeur du Département de psychologie et directeur du Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE) Brian L. Mishara se rendra à Nairobi, au Kenya, en avril prochain. «J’encadrerai des formateurs qui pourront par la suite offrir des formations aux médecins sur l’évaluation du risque suicidaire et sur les interventions préventives auprès des personnes à risque suicidaire», précise-t-il.
Le professeur sera également l’invité d’honneur du troisième Congrès international des états de mal-être, qui aura lieu quelques jours plus tôt à la Maison de l’UNESCO à Paris. «J’interviendrai lors de deux tables rondes sur le suicide et sa prévention dans les 20 prochaines années», précise-t-il.
Reconnus mondialement, les travaux de Brian L. Mishara portent, notamment, sur la prévention du suicide, les enjeux éthiques associés aux pratiques de l’aide médicale à mourir et la promotion de la santé mentale en milieu scolaire. Ses recherches ont permis de produire de nouvelles connaissances sur plusieurs sous-populations à risque: les hommes d’âge mûr, les Autochtones, les personnes aînées, les adolescents, les personnes en milieu carcéral, les policiers et les gens souffrant de dépression.
Au fil des ans, Brian L. Mishara a travaillé avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’abord comme président de l’Association internationale pour la prévention du suicide, puis à titre de consultant et de collaborateur en évaluation des programmes de prévention en Amérique centrale, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie. Il a été consultant pour le développement des premiers centres de prévention du suicide au Liban et en Ouganda. Dans le cadre de l’un de ces mandats, il a participé à la rédaction du premier rapport de l’OMS sur le suicide et sa prévention dans le monde.