Voir plus
Voir moins

Vernissage en Colombie

Une équipe UQAM-UQAC assiste au dévoilement d’une sculpture et d’un dispositif réalisés dans le cadre d’un projet de recherche mené par Jennifer Carter.

4 juillet 2023 à 10 h 53

Des membres du Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT) ont assisté au vernissage de l’œuvre sculpturale et du dispositif muséographique réalisés dans le cadre du projet Localidades de resistencia, comunidades de cuidado, le 24 juin dernier, au Museo de la Ciudad Autoconstruida (MCA), un musée communautaire à Bogotá, en Colombie.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche mené par la professeure du Département d’histoire de l’art Jennifer Carter, en collaboration avec la professeure Constanza Camelo Suarez, de l’Université du Québec à Chicoutimi, la commissaire colombienne Cristina Lleras, la doctorante en muséologie, médiation et patrimoine Maria Juliana Angarita, et le MCA.

Situé sur les hauteurs de Bogotá, le quartier Ciudad Bolívar abrite un important site d’exploitation minière et le plus grand dépotoir du pays, ce qui alimente les préjugés à l’égard de ses habitants, lesquels voient leur environnement se dégrader. Afin d’explorer et d’illustrer ces effets sur la communauté de Ciudad Bolívar, l’équipe de recherche a lancé un concours dans le cadre d’un programme de résidence d’artiste. Le concours a été remporté par un collectif d’artistes locaux, le Colectivo Sustrato Artesanal, dont la tâche consistait à créer une sculpture qui a été installée sur un site à proximité du MCA.

L’équipe de médiation du MCA a créé un dispositif muséographique en collaboration avec des organisations de Ciudad Bolívar. «L’idée était d’inviter les membres de cette communauté à utiliser différents outils – vidéos, photographies, installations – afin d’exprimer la manière dont ils vivent au quotidien les impacts environnementaux néfastes», expliquait Jennifer Carter à Actualités UQAM en mars dernier.

Parmi les organisations qui ont participé à la création du dispositif muséographique, on retrouve Gestores de Paz Potosí, l’école environnementale de Potosí, Sotavento, le collectif Mayaelo, Sineambore, Ñero Visión, La Libélula, la communauté Muisca de Tunjo, Güechatá, la pépinière environnementale BioSierra, le Centre expérimental de la jeunesse et le Conseil d’action communautaire du Vereda Quiba Baja.

L’exposition est accessible au public jusqu’au 31 juillet.