Le premier numéro d’URBANIA, un magazine au ton irrévérencieux et aux visuels percutants, a été publié en juin 2003. Vingt ans plus tard, la marque URBANIA s’est déployée dans la création de contenu multiplateforme incluant le cousin européen URBANIA France, la production audiovisuelle et, tout récemment, une agence de talents. Avec comme fil conducteur, la même volonté de rendre l’ordinaire extraordinaire.
«Au départ, notre magazine était tellement différent et anticonformiste qu’on ne pouvait le mettre dans aucune case, raconte son fondateur Philippe Lamarre (B.A. design graphique, 2000). Aujourd’hui, nous avons réussi à créer le créneau qui est le nôtre, sans perdre notre désir d’être toujours à l’avant-garde.»
Faisant partie des annonceurs du magazine depuis ses débuts, l’UQAM collabore en 2013 à la naissance de l’École URBANIA, un projet conjoint connu aujourd’hui sous le nom de Lab URBANIA. Ce laboratoire d’exploration médiatique offre à des étudiantes et des étudiants la possibilité d’appliquer leurs connaissances et de tester des concepts en production de contenu dans un contexte réel. «La quantité de nouveaux talents que nous avons contribué à faire éclore au fil des années est ce qui me rend le plus fier», affirme Philippe Lamarre. Parmi les projets développés dans le cadre du Lab URBANIA, soulignons Imaginer Montréal, un manifeste de 100 idées créatives et réalistes pour la métropole; Politic, une collection de cartes à jouer sur la politique fédérale qui s’inspire du jeu fantastique Magic: The Gathering; et la websérie sur la recherche et la création à l’UQAM Grosses têtes, qui a été en nomination aux Prix d’excellence en publication numérique en 2018.
Pour Philippe Lamarre, ces collaborations avec son alma mater ont une saveur particulière. «Je me sens en adéquation avec les valeurs de l’UQAM, une université au cœur de la ville, ancrée dans la société, avec un désir de brasser la cage et de faire avancer la société plutôt qu’entretenir l’ordre établi», conclut le diplômé.