La Semaine nationale de la santé mentale, qui a lieu du 1er au 7 mai, nous rappelle à quel point la santé psychologique au travail est un enjeu important. Cela est vrai dans toutes les organisations. «Nos collègues de travail, avec qui nous passons la moitié de nos heures éveillées, sont aux premières loges pour déceler des symptômes de détresse psychologique ou des changements dans nos comportements», affirme Julie Lamarche, directrice du Service de développement organisationnel (SDO).
Afin de bonifier les ressources en santé mentale à travers l’Université, le SDO lance le programme Réseau veilleur. Le programme vise à renforcer le soutien social en milieu de travail en favorisant la prévention, la sensibilisation et la préservation de la santé mentale des membres du personnel. Il s’adresse à toute personne employée de l’Université – cadre, membre du personnel de soutien ou du personnel enseignant – sur une base volontaire.
La formation d’une durée de deux jours sera offerte à l’automne. Une certification de la Commission de la santé mentale du Canada sera émise au terme de la formation. «Les veilleuses et veilleurs ne remplacent pas les professionnels en santé psychologique, précise Julie Lamarche. À l’instar des secouristes, ils seront outillés pour donner des premiers soins psychologiques et référer les personnes en difficulté aux bonnes ressources.»
La première vague de recrutement s’échelonnera jusqu’à la rentrée, puis des actions ciblées seront entreprises dans des unités n’ayant pas de volontaires. «À long terme, nous espérons que le réseau compte environ 100 veilleuses et veilleurs», indique la directrice du SDO.
Les personnes intéressées à faire partie du Réseau veilleur peuvent remplir le formulaire sur le site du SDO. On peut aussi proposer un ou une collègue qui se démarque par ses qualités interpersonnelles et ses compétences en relation d’aide. «Nous cherchons des gens accueillants, bienveillants, qui ont un intérêt à aider les autres et qui font preuve d’écoute active», mentionne Julie Lamarche.