À compter de l’automne 2023, cinq programmes de premier cycle en science politique feront peau neuve. Pas moins de 17 nouveaux cours seront créés au baccalauréat en science politique, qui constitue le cœur du Département avec ses quelque 400 étudiantes et étudiants. Des améliorations ont aussi été apportées à la majeure et à la mineure en science politique, de même qu’au certificat en administration des services publics et au certificat en gestion des services municipaux, deux programmes de courte durée s’adressant à une clientèle professionnelle.
Le baccalauréat proposera dorénavant quatre concentrations, dont la plus convoitée, la concentration en politique mondiale et relations internationales. «Ce domaine constitue un pôle d’excellence de notre département, tant dans le recrutement étudiant que dans l’embauche de ressources professorales, souligne Vincent Romani, professeur au Département de science politique. Nous accueillons de plus en plus de personnes étudiantes qui proviennent de l’étranger et notre réputation aux concours internationaux comme la Simulation des Nations Unies n’est plus à faire.»
La concentration en pensée et théorie politiques mettra en lumière une autre des forces de la formation offerte à l’UQAM. «Des spécialistes du domaine comme Francis Dupuis-Déri et Yves Couture ont une renommée qui dépasse nos frontières», affirme Vincent Romani. La concentration en politique comparée et en sociologie politique étudiera les rapports de pouvoir au Québec et ailleurs dans le monde, alors que la concentration en politiques et administrations publiques analysera les actions de l’État dans différents domaines – l’environnement, la santé ou les finances publiques, par exemple.
Un cheminement libre est également offert aux personnes qui ne souhaitent pas se spécialiser dans un domaine précis. En fin de parcours, les étudiantes et étudiants pourront réaliser un stage d’une durée variant de 120 à 480 heures (de 3 à 12 crédits). Un cheminement Honor, incluant trois cours de deuxième cycle au baccalauréat, est aussi offert aux personnes ayant de bons résultats.
Axée sur l’ouverture
La refonte des cinq programmes est le fruit d’une étroite collaboration entre le comité de programme, le corps professoral et l’Association étudiante modulaire de science politique. «Le corps étudiant a eu rôle important dans la création de nouveaux cours, par exemple sur les études subalternes et en méthodes qualitatives et quantitatives, mentionne Jacynthe Lussier, étudiante qui a siégé au comité de programmes. L’Association étudiante a aussi adopté une position à l’effet que les nouveaux cours soient moins androcentrés et occidentalocentrés.»
Caractérisé par une grande participation à la vie démocratique, le dynamisme étudiant, qui constitue l’une des forces des programmes depuis leur création, s’est aussi reflété dans cette refonte. «Les discussions entre les personnes qui siègent au comité de programmes, les personnes déléguées en assemblée générale et la population étudiante ont donné de beaux résultats, dont toutes les parties peuvent être fières», affirme Jacynthe Lussier.
Des perspectives diversifiées
Les personnes diplômées en science politique travaillent dans une grande diversité de milieux, tant dans les organismes gouvernementaux et municipaux, les entreprises de presse et de communication, les institutions d’enseignement, les entreprises privées et les organismes communautaires. D’autres poursuivent leurs études à la maîtrise en science politique afin d’enrichir leurs connaissances dans le domaine. «Nous formons des personnes engagées qui participent à l’amélioration de la vie de leur cité, de l’action communautaire à l’action ministérielle, du salariat à l’entrepreneuriat et de l’enseignement à la recherche dans tous les milieux», souligne Vincent Romani.
Les cinq programmes de premier cycle en science politique sont offerts à temps complet ou à temps partiel. Il est possible de faire une demande d’admission à l’un de ces programmes avant le 1er mars.