Le colloque annuel du Centre d’étude de la forêt (CEF) aura lieu, pour la première fois, dans le cadre du Congrès de l’Acfas. «Cela permet de faire rayonner dans l’univers francophone les études scientifiques réalisées en sciences forestières par nos membres et partenaires», se réjouit Daniel Kneeshaw, professeur au Département des sciences biologiques et codirecteur du CEF.
Écosystèmes forestiers, îlots de chaleur, feux, sécheresse, biodiversité, aires protégées, bandes riveraines, défoliation, espèces envahissantes, santé publique et changements climatiques, les présentations qui auront lieu dans le cadre du colloque «Vitrine sur le centre d’étude de la forêt: la forêt au cœur d’un monde durable» (8 mai) portent sur des sujets variés.
Le colloque est organisé par Daniel Kneeshaw en collaboration avec sa collègue codirectrice du CEF, la professeure de l’Université du Québec à Chicoutimi Annie Deslauriers, l’agent de recherche Luc Lauzon (UQAM), la professeure adjointe de l’Université de Sherbrooke Isabelle Laforest-Lapointe et le professionnel de recherche de l’Université Laval Pierre Racine.
«La programmation scientifique du CEF permet de réunir une masse critique de chercheuses et chercheurs provenant de différents établissements, rappelle Daniel Kneeshaw. Nous nous intéressons aux grandes questions de l’heure qui touchent l’ensemble de la forêt du Québec, soit la forêt publique (nord du Québec), la forêt feuillue privée (sud du Québec) et la forêt en milieu urbain.»
«Les conférencières et conférenciers du colloque, majoritairement des étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs, se verront proposer de soumettre le texte de leur présentation à la Revue canadienne de recherche forestière», souligne Luc Lauzon.
Ce dernier ajoute que deux autres colloques de l’Acfas seront consacrés aux sciences forestières: «Ça brasse en ville: nouvelles initiatives en forêt urbaine» (dont l’un des responsables est le professeur Alain Paquette) et «Les érablières dans un environnement en mutation» (dont l’un des responsables est le professeur Christian Messier).
«Il importe de documenter et de prévoir les effets des changements climatiques sur les forêts québécoises et de transférer les connaissances acquises aux décideurs et aux intervenants régionaux pour qu’elles puissent être intégrées dans la gestion forestière», conclut Daniel Kneeshaw.