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L’UQAM accueille l’École d’été Arts & Crafts / Aujourd’hui

L’École des arts visuels et médiatiques invite le grand public à deux événements.

16 mai 2023 à 14 h 45

Mis à jour le 17 mai 2023 à 16 h 11

L’intérêt grandissant pour les pratiques artisanales ou ce que l’on nomme au Québec les métiers d’art a amené l’École des arts visuels et médiatiques à organiser une nouvelle école d’été. Du 22 au 27 mai, l’École d’été Arts and Crafts / Aujourd’hui propose aux étudiantes et étudiants des trois cycles une semaine d’activités exploratoires collectives entre savoir-faire et savoir-être, en dehors de toute hiérarchie et de tout espace normatif. Il ne s’agit pas d’une école sur les métiers d’art. Le programme s’intéresse au retour de la matérialité en art et à son impact sur l’engagement et sur la recherche création.

Cette école d’été s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche lancé en 2018-2019 et élaboré en partenariat avec l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, l’Academy of Fine Arts and Design in Bratislava, l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne, la Faculté des beaux-arts de l’Université de Porto et l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. L’événement réunira les professeures, professeurs, étudiantes et étudiants, techniciennes et techniciens de toutes ces institutions, incluant l’UQAM.

Le public est invité à deux événements organisés dans le cadre de cette école d’été qui se tiendront à la Cinémathèque québécoise.

Grande conférence

Une grande conférence intitulée «Matérialité des engagements» réunira l’historien de l’art Romain Mathieu ainsi que les artistes Wanda Koop et Pierre Dorion, le 23 mai à 17 h. La discussion sera animée par l’artiste Michèle Magema.

La matérialité des engagements est un aspect important de la pratique artistique actuelle qui peut influencer la signification et l’impact d’une oeuvre. Elle reflète les choix, les valeurs et les préoccupations de l’artiste, tout en offrant une façon unique d’explorer les questions sociales, culturelles et politiques d’aujourd’hui.

Grâce à son implication comme historien d’art et commissaire d’exposition, Romain Mathieu est à l’affût des jeunes artistes qui s’engagent matériellement dans leur pratique artistique. Il s’intéresse au savoir-faire et au processus de création d’une œuvre ainsi qu’aux dispositifs de présentation qui influencent la perception et l’interprétation de l’œuvre.

Wanda Koop et Pierre Dorion se connaissent depuis plus de 30 ans. Leur amitié s’est nourrie d’échanges réguliers à propos de la peinture et de leur pratique respective. Ils aborderont la notion de paysage et de présence de la nature dans leur démarche. Ils échangeront sur la transformation qui s’opère lors du passage de l’intention à la réalisation marquée par le geste pictural.

Table ronde

Le lendemain, 24 mai, une table ronde intitulée «Donner corps à la recherche en art» réunira, dès 9 h, les artistes Loïc Bonche, Cécile Ronc, Faye Mullen, Tucker Kapp et Yanik Potvin ainsi que le commissaire et éducateur au Centre PHI Daniel Fiset. La discussion sera animée par la professeure, historienne de l’art et commissaire d’exposition Anne-Marie Ninacs.

La recherche en art peut prendre plusieurs formes en fonction de l’approche et de la discipline de l’artiste ou du chercheur. Elle nécessite une méthode pour produire des résultats spéculatifs. Cette table ronde permettra de découvrir les manières de faire de la recherche-création et de la médiation à partir d’une pratique artistique. Jusqu’où peut s’étendre la recherche qui donne place à la création? Le corps a-t-il un rôle à jouer dans ce travail? Grâce à ces échanges sur l’art, on invite le public à découvrir les approches qui guident le travail de création.

L’entrée est gratuite pour les deux événements. On peut se renseigner auprès de Christine Major.