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Deuxième édition des Prix du mérite

Les prix sont décernés à des membres de la communauté uqamienne qui se sont démarqués par leur contribution remarquable.

4 avril 2023 à 16 h 42

Mis à jour le 11 avril 2023 à 11 h 17

Décernés pour une deuxième année, les Prix du mérite récompensent des personnes qui se démarquent par leur contribution remarquable à l’enseignement, à la recherche, à la création ou au développement de l’UQAM. Ils visent à reconnaître l’excellence de membres du corps professoral, de maîtres de langue, de personnes chargées de cours, de personnes étudiantes et de membres du personnel cadre et de soutien. La cérémonie de remise aura lieu le 26 avril en présence du recteur intérimaire Louis Baron, dans le cadre du Mois de la reconnaissance. Elle sera animée par la diplômée Marie-Soleil Michon.

Sept prix seront attribués lors de cette deuxième édition, dans sept catégories:

Inspiration
Jenny Desrochers
Photo: Nathalie St-Pierre

Gestionnaire aguerrie, femme de tête et de cœur, Jenny Desrochers (B.A. communication/relations publiques, 1999; M.B.A., 2003) est directrice de la Division des relations avec la presse et événements spéciaux au sein du Service des communications. À l’emploi de l’UQAM depuis 20 ans, dont plus de 10 ans à titre de porte-parole, elle travaille avec dévouement, passion, conviction et surtout avec un amour profond pour l’institution. «Image publique de l’UQAM, Jenny la représente parfaitement: urbaine, unique, dévouée, accueillante, dynamique, ouverte, inspirée et inspirante», écrit l’une de ses collègues au Service des communications. Reconnue pour son optimisme, elle sait trouver des solutions devant une situation épineuse et ses conseils stratégiques sont appréciés autant par la direction que par le personnel cadre ou les membres du corps professoral. D’ailleurs, plusieurs soulignent qu’elle est un modèle de rigueur et de professionnalisme. Inspirante, elle l’est aussi par son engagement de tous les instants envers l’UQAM: «dans le cadre de ses fonctions de porte-parole, où elle défend et promeut sans relâche l’institution; à travers son vif intérêt et sa connaissance fine des expertises des membres du personnel enseignant de l’Université, qu’elle fait rayonner; dans la fierté qu’elle tire des réalisations des personnes diplômées; dans ses rapports avec les membres de la communauté universitaire; et dans sa générosité envers la Fondation qu’elle appuie largement depuis de nombreuses années», témoigne Caroline Tessier, directrice du Service des communications. Membre de la Société des bâtisseurs de la Fondation de l’UQAM, Jenny Desrochers figure, en effet, aux côtés de Patrick Pichette et Jean-Marc Eustache dans la liste des plus importants donateurs individuels de la Fondation.

Rayonnement
Isabelle Marcotte
Photo: Nathalie St-Pierre

Vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences depuis 2017, la professeure du Département de chimie Isabelle Marcotte a positionné l’UQAM comme chef de file dans les actions favorisant la promotion et l’accessibilité des femmes en science, s’exprimant au fil des ans sur plusieurs tribunes médiatiques à propos de l’importance, pour les jeunes filles, d’avoir des modèles à cet égard. L’une de ses réalisations les plus remarquables est la création, en collaboration avec la Fondation de l’UQAM, du Fonds pour les femmes en science, qui a décerné l’an dernier ses premières bourses. On lui doit également la création d’un partenariat dans le cadre de l’événement Femmes et filles de science, une journée d’expositions et d’activités ouvertes au grand public qui s’est déroulée au Centre des sciences de Montréal en 2019 et 2020, coïncidant avec la Journée internationale des femmes et des filles de science de l’ONU. Ces deux premières éditions ont attiré près de 3000 personnes, qui ont pu rencontrer des professeures et des étudiantes de l’UQAM, en plus de découvrir les programmes de la Faculté des sciences à travers des ateliers et des conférences scientifiques. Pandémie oblige, l’édition 2021 s’est déroulée virtuellement avec la création de la websérie L’Fabrik, mettant à l’honneur la débrouillardise et l’ingéniosité de trois étudiantes en science. Au bénéfice du milieu de l’éducation ébranlé par la pandémie, une trousse pédagogique d’activités scientifiques arborant le logo de la Faculté des sciences de l’UQAM a été produite et diffusée dans toutes les écoles primaires du Québec. L’an dernier, la Journée internationale des femmes et des filles de science a été célébrée avec de nouveaux partenaires: l’Acfas et le Cœur des sciences de l’UQAM. La vice-doyenne a également appuyé la création du site web femmes.sciences.uqam.ca, dédié à la diffusion de contenus vidéo montrant des modèles inspirants de femmes en science.

Recherche, recherche-création et création (volet relève)
Marie-France Marin
Photo: Nathalie St-Pierre

Depuis son arrivée à l’UQAM en 2018, la professeure du Département de psychologie Marie-France Marin cumule les réalisations et les récompenses, qui font d’elle l’une des étoiles en recherche au Québec et au Canada. Ses subventions actuelles comme chercheuse principale totalisent quelque trois millions de dollars, dont une subvention de plus de 630 000 dollars pour la création de la Chaire de recherche du Canada sur la modulation hormonale des fonctions cognitives et émotionnelles. Cette chaire, de même que le Laboratoire Hormones, Cognition & Émotions qu’elle dirige, visent à mieux comprendre comment le stress peut affecter la performance de mémoire et de quelle façon les hormones sexuelles et la prise de contraceptifs hormonaux influent sur les corrélats physiologiques et neuronaux de la peur. La chercheuse a reçu plus de 35 prix et distinctions depuis le début de sa carrière, dont le Prix d’excellence en recherche – Jeune chercheuse de la Faculté des sciences humaines et le prix Émergence en recherche de la Société québécoise pour la recherche en psychologie. Elle a aussi publié plus de 70 articles scientifiques et 9 chapitres de livre. Reconnue pour ses qualités de leader et sa facilité à collaborer avec différentes équipes, Marie-France Marin s’implique, entre autres, au sein du Centre de recherche en neurosciences cognitives (NeuroQAM) et est la présidente de la Société québécoise pour la recherche en psychologie. Bien qu’elle ait obtenu son doctorat il y a moins de 10 ans, elle est déjà en train de devenir une sommité incontournable en recherche en psychologie et en santé mentale au Québec.

Meilleure thèse
Cloé Caron
Photo: Nathalie St-Pierre

Reconnue pour son esprit analytique hors du commun, Cloé Caron (B.A. histoire, 2010; M.A. histoire, 2013) a soutenu sa thèse de doctorat avec brio en décembre 2021, obtenant la mention d’excellence sans correction, une distinction rarissime. Réalisée sous la codirection du professeur du Département d’histoire Jean Revez et de l’égyptologue Bernard Mathieu, de l’Université Montpellier 3, sa thèse porte sur la nature du concept du Nouou dans les textes des pyramides et des sarcophages qui font référence à la création de l’univers. Elle démontre que cette instance, perçue traditionnellement par les chercheurs comme une divinité généralement passive et unidimensionnelle, revêtait des formes et des fonctions très diverses qui évoluèrent avec le temps et selon les contextes. Elle établit aussi que le rôle du Nouou dans la trajectoire de l’âme du défunt, d’après les textes funéraires où il est cité, est plus nuancé et multivalent qu’escompté jusque-là. Selon son codirecteur Jean Revez, «les retombées de cette recherche sont considérables sur le plan de l’histoire des idées, des mentalités et de la religion.» Cloé Caron a publié plusieurs articles dans des revues et des ouvrages collectifs. Elle a participé à une vingtaine de colloques scientifiques au Canada et à l’étranger, a été chargée de cours et s’est impliquée dans des associations liées à son domaine d’expertise (Société pour l’étude de l’Égypte ancienne, chapitre de Montréal, Association pour l’étude du Proche-Orient ancien). Récipiendaire d’une bourse postdoctorale du CRSH, la jeune femme poursuivra ses recherches à l’Université de Genève sur l’histoire religieuse de l’Égypte pharaonique, à compter de septembre 2023.

Relève étudiante (baccalauréat)
Clovis Lachance
Photo: Nathalie St-Pierre

L’étudiant au baccalauréat en relations internationales et droit international Clovis Lachance est l’un des deux récipiendaires québécois, en 2023, de la bourse de la Fondation Cecil-Rhodes, la plus ancienne et l’une des plus prestigieuses bourses de recherche universitaire au monde. Cette bourse lui permettra de poursuivre ses études à la maîtrise en relations internationales à l’Université d’Oxford, en Angleterre. Son parcours académique est marqué par une forte volonté de contribuer activement à la vie étudiante. Il a, entre autres, participé aux Jeux de la science politique et à diverses simulations internationales, dont la Simulation des Nations unies de New York et il œuvre au sein du Comité organisationnel des États généraux de l’Association des baccalauréats interdisciplinaires des champs d’études politiques (ABICEP), la conférence annuelle de son association étudiante. Il a d’ailleurs fondé le Cahier de l’ABICEP, une revue bisannuelle composée d’articles rédigés par des étudiantes et étudiants de son association étudiante. Clovis Lachance a aussi contribué aux activités de la Clinique de défense des droits humains de l’UQAM, réalisant des avancées notables dans un dossier traitant des droits des peuples autochtones et des droits économiques, sociaux et culturels, et il s’implique activement auprès de deux partis politiques progressistes. L’éducation à la citoyenneté est un thème cher à ses yeux, lui qui a développé des ateliers pour éduquer les nouveaux et futurs électeurs sur la politique canadienne.

Relève étudiante (maîtrise)
Guillaume Montpetit
Photo: Nathalie St-Pierre

Candidat à la maîtrise en sciences de l’activité physique, Guillaume Montpetit (B.Sc. intervention en activité physique, 2021) présente un excellent dossier scolaire et a obtenu de nombreuses bourses. Il participe activement aux activités de monitorat afin de soutenir les étudiantes et étudiants de premier cycle qui éprouvent des difficultés dans certains cours, ayant même aidé à repenser le suivi offert en présentiel et à distance en raison de la pandémie. Les témoignages des étudiantes et étudiants soulignent la justesse de ses explications, sa façon habile de simplifier certains concepts pour les rendre plus accessibles, de même que sa patience, son empathie, son écoute et sa réactivité quand il s’agit de répondre à leurs questions, à toute heure du jour. Impliqué au sein des comités de programmes de premier cycle et de cycles supérieurs ainsi qu’au comité d’auto-évaluation et de révision du programme en kinésiologie, il n’hésite pas à mettre le doigt sur les éléments à améliorer afin que la meilleure formation possible soit offerte aux futurs étudiantes et étudiants. Il se soucie du bien-être de toutes et de tous: on lui doit l’instauration d’une semaine de relâche départementale pour permettre aux étudiantes et étudiants d’avancer dans leurs travaux et/ou de se ressourcer. Fier ambassadeur, il participe aux événements portes ouvertes de l’UQAM et se porte volontaire pour organiser des visites guidées quand cela est nécessaire. Il s’implique également de manière bénévole dans plusieurs causes, dont l’organisation d’activités en collaboration avec l’Association sportive des aveugles du Québec.

Relève étudiante (doctorat)
Rémi Thériault
Photo: Nathalie St-Pierre

Depuis le début de ses études doctorales en psychologie, en 2018, Rémi Thériault a maintenu une moyenne cumulative parfaite de 4,3. Ses intérêts de recherche se situent à l’intersection de la psychologie sociale, des neurosciences et de la psychologie positive. Son projet de thèse, mené sous la direction du professeur associé du Département de psychologie Stéphane Dandeneau, s’intitule «Transformer les habitudes du cœur et de l’esprit: de bonnes intentions à une réponse prosociale fiable». La notion de «prosocialité» renvoie, notamment, à l’empathie, à l’altruisme et à la bienveillance. Récipiendaire de plusieurs bourses d’excellence, Rémi Thériault a signé des articles dans des revues de psychologie réputées et a présenté une vingtaine de communications lors de congrès scientifiques nationaux et internationaux. Lauréat du concours de vulgarisation scientifique J’ai une histoire à raconter du CRSH, il a remporté en 2022 le prix Paul-Gérin-Lajoie du Fonds de recherche du Québec – Société et culture pour un article publié dans le Quarterly Journal of Experimental Psychology. Représentant régional de la division étudiante de l’Association internationale de psychologie positive, il est cofondateur du Programme des ambassadeurs étudiants de l’Association canadienne de psychologie positive et de la division étudiante du Regroupement québécois de psychologie positive. Engagé envers le bien-être psychologique de la communauté étudiante à l’UQAM, il a participé à l’organisation de séances de méditation et de yoga. «Doté d’un leadership hors pair, Rémi Thériault a été l’étudiant le plus inspirant que j’ai rencontré en plus de 20 ans d’expériences professionnelles», souligne Louisa Jewell, fondatrice et présidente de l’Association canadienne de psychologie positive.