À l’issue de l’appel de projets de vidéoprojections lancé en décembre 2022 pour bonifier la programmation en arts numériques sur les façades du Quartier des spectacles, quatre studios montréalais ont été sélectionnés pour passer à la deuxième phase du concours, dont le collectif composé de la professeure du Département de danse Caroline Laurin-Beaucage et de la diplômée Chélanie Beaudin-Quintin (B.A. arts visuels et médiatiques, 2009).
Parmi les exigences de ce concours lancé en collaboration avec l’UQAM, les projets doivent inclure des étudiantes ou étudiants de diverses disciplines. Comme les trois autres studios retenus (COLEGRAM, E.D. Films et Ekumen), le duo formé de la professeure et de la diplômée travaillera à bâtir un cahier de projet à l’aide d’une bourse de 5 000 dollars offerte par le Partenariat du Quartier des spectacles. En 2024, une fois le financement complété lors de la phase trois, les œuvres seront présentées dans le Quartier des spectacles.
Appuyées par les productrices d’Art et Essai, la chorégraphe Caroline Laurin-Beaucage et la réalisatrice Chélanie Beaudin-Quintin ont uni leurs compétences et leurs univers artistiques complémentaires pour faire se rencontrer la danse contemporaine et les arts médiatiques.
Artiste et pédagogue en danse contemporaine, Caroline Laurin-Beaucage compte une dizaine d’œuvres à son répertoire. Présenté à l’international, son travail porte la danse sur un terrain résolument multidisciplinaire en intégrant les nouvelles technologies ainsi que différents contextes de présentation, allant de la scène aux espaces publics et de la performance en direct au mapping vidéo. Une de ses chorégraphies, Rebo(u)nd, avait été présentée en vidéoprojection dans le Quartier des spectacles à l’automne 2018, puis en septembre 2020 sur la façade de la Grande Bibliothèque.
Chélanie Beaudin-Quintin croise danse, cinéma et œuvres immersives pour explorer le corps individuel et collectif. Dans son travail, elle s’intéresse aux espaces d’échange et de cohabitation et à notre comportement animiste. Par la danse et le film, elle cherche à créer une nouvelle dramaturgie dont la forme narrative, en s’éloignant des codes classiques, semble plutôt sensorielle et incarnée. Son travail a été présenté au Québec ainsi qu’à l’international.