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Deux finalistes au concours La preuve par l’image

Stéphanie Moreau et Grégoire Bonnamour sont finalistes au concours de l’Acfas.

Série

Acfas 2023

12 septembre 2023 à 9 h 37

La candidate à la maîtrise en biologie Stéphanie Moreau et le chargé de cours du Département des sciences biologiques Grégoire Bonnamour (Ph.D. biologie, 2023), également agent de recherche, figurent parmi les créatrices et créateurs des 20 images finalistes du concours La preuve par l’image de l’Association francophone pour le savoir (Acfas). Il s’agit de la quatorzième édition de ce concours, organisé en collaboration avec Radio-Canada, Espace pour la vie et le CRSNG, qui récompense des images issues de recherches scientifiques.

Le public est invité à voter pour son coup de cœur sur le site de Radio-Canada jusqu’au 17 septembre 2023. L’image obtenant le plus de votes remportera le prix du public Découverte de 2000 dollars. Quatre autres prix du jury de 2000 dollars chacun seront également décernés.

Veuve au tricot
Une veuve noire de l'Ouest. Photo: Stéphanie Moreau

Cette veuve noire de l’Ouest, ayant perçu des vibrations sur sa toile, se précipite pour en découvrir la source. Chez cette espèce, Latrodectus hesperus, certaines femelles sont plus agressives que d’autres, et cela se reflète dans l’architecture de leur toile. Ainsi, une araignée prompte à attaquer ses proies fera de sa toile un piège efficace en y intégrant de nombreux fils collants. À l’inverse, une femelle peu agressive tissera une toile défensive avec des fils bien ancrés au sol, plus aptes à stopper les prédateurs aériens. C’est ici une découverte étonnante de Stéphanie Moreau et de son équipe, qui étudient la personnalité animale.

Choisir sa voie
Image du segment de nerf sciatique réalisée par microscopie confocale à fluorescence. Photo: Grégoire Bonnamour

On aperçoit ici un segment de nerf sciatique prélevé sur un souriceau de 12 jours. On distingue, en rouge, les faisceaux d’axones qui courent dans le nerf, entourés des cellules gliales (vert), qui leur servent notamment de support. Or, ces dernières ont la capacité, grâce au facteur de transcription Nr2f1 (bleu), de se différencier en mélanocytes, qui colonisent la peau et lui donnent sa coloration. Chez les personnes atteintes du syndrome de Waardenburg de type IV, l’expression de Nr2f1 est déréglée, ce qui provoque un déficit en mélanocytes, et donc une perte de la pigmentation et de l’équilibre. Les mélanocytes, en effet, jouent aussi un rôle clé dans le fonctionnement de l’oreille interne.