Dans le cadre du Programme d’accès à l’égalité à l’emploi (PAÉE), le vice-rectorat au Développement humain et organisationnel lance un nouveau formulaire d’auto-identification, qui pourra être rempli à même le portail employé. Créé par l’UQAM en 2007, le PAÉE vise à contrer les discriminations en emploi.
Les dernières statistiques recueillies en 2020 démontrent que les catégories visées par le programme – les femmes, les personnes autochtones, les minorités visibles, les minorités ethniques et les personnes en situation de handicap – ne sont pas encore suffisamment représentées au sein de l’Université. «L’exercice d’auto-identification, qui s’effectue sur une base volontaire, permettra à l’Université d’améliorer ses stratégies pour remédier aux sous-représentations», souligne Louis Baron, vice-recteur au Développement humain et organisationnel et responsable du chantier Renforcer l’égalité en emploi.
Rappelons que l’UQAM est assujettie à la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi, qui vise à assurer une représentation équitable des personnes issues de groupes victimes de discrimination en emploi. «Pour y arriver, l’Université doit contrer les obstacles systémiques, dont l’expression des biais inconscients, et promouvoir l’inclusion de toutes les personnes, particulièrement celles de groupes sous-représentés», ajoute Louis Baron.
Changement de plateforme
Entre 2007 et 2020, l’UQAM récoltait ses données à l’aide d’un questionnaire papier ou sur la plateforme de sondage LimeSurvey. Ces techniques de collecte ne permettaient toutefois pas d’obtenir des données à jour.
À compter de cette année, toutes les informations sur l’auto-identification seront récoltées via le portail employé (sur SIGA). Chaque personne travaillant à l’UQAM est invitée à se rendre sur le portail, dans la section Mes infos personnelles, afin de compléter ou de mettre à jour ses informations liées au Programme d’accès à l’égalité en emploi. Les informations recueillies lors du sondage de 2020 ont été intégrées dans le portail.
Les données d’auto-identification sont traitées de façon confidentielle et utilisées sous une forme anonymisée. Elles seront analysées sous forme agrégée seulement, ce qui veut dire que la donnée n’est pas liée aux informations personnelles. Les réponses sont conservées dans une base de données confidentielle et sécurisée et l’accès à ces informations personnelles est limité aux personnes chargées d’en assurer la sécurité et la conformité.
Inclure un plus grand nombre de personnes
Afin de viser l’inclusion d’un plus grand nombre de personnes, de nouvelles questions ont été ajoutées dans l’exercice de cette année. Ces questions concernent, notamment, l’appartenance à la diversité sexuelle et à la pluralité sexuelle.
L’exercice d’auto-identification s’inscrit dans un ensemble d’initiatives visant à promouvoir l’inclusion des personnes issues des groupes sous-représentés, comme les travaux entrepris par le Comité institutionnel sur les relations interethniques pour la révision de la politique n°28 ainsi que la mise en place d’un Comité d’actions antiracistes responsable de l’élaboration d’un plan d’action en matière de lutte contre le racisme.
Le déploiement de l’auto-identification sur SIGA a été mené en collaboration avec les membres du comité consultatif du Chantier pour l’accès à l’égalité en emploi, l’un des cinq grands chantiers pour une université inclusive.
Pour toute question, on peut consulter le site Équité, diversité, inclusion.