Un atelier de cocréation ayant pour thème «Le développement minier durable pour une planète en santé» avait lieu au Complexe des sciences Pierre-Dansereau, le 17 octobre dernier, à l’invitation du Centre de recherche en écotoxicologie du Québec (EcotoQ) et du Groupe de recherche en toxicologie de l’environnement (TOXEN) de l’UQAM.
L’événement réunissait une quarantaine de personnes – dont plusieurs spécialistes en environnement, en santé, en sciences humaines et en science politique – ainsi que des représentants citoyens et autochtones. On y retrouvait notamment les professeurs du Département des sciences biologiques Philippe Juneau, Jonathan Verreault et Maikel Rosabal, la professeure Cassandre Lazar, la professeure associée Magali Houde ainsi que huit étudiantes et étudiants inscrits à la maîtrise, au doctorat ou au postdoctorat à l’UQAM.
Les objectifs de cette journée, alternant entre tables rondes et ateliers de co-construction, étaient de définir les enjeux, les leviers et les outils pour une collaboration pérenne et plus spontanée entre les acteurs de multiples disciplines. On a aussi cherché à relever les défis de chacun, pour mieux se compléter.
«Le Québec recèle d’importantes ressources minérales très convoitées pour soutenir la transition énergétique et l’industrie minière québécoise a besoin, plus que jamais, d’inscrire ses activités économiques dans une perspective de développement durable. Pour ce faire, il est indispensable de développer une vision holistique de ces enjeux et de travailler avec les collectivités et les Premiers Peuples», souligne Maikel Rosabal, qui animait la première table ronde, une étude de cas sur la fonderie Horne de Rouyn-Noranda.
Pour poursuivre ces échanges, le comité organisateur travaille à valoriser les idées et réflexions qui ont émergé au cours de la journée par le biais d’une publication cosignée par les participantes et participants.