Série En vert et pour tous
Projets de recherche, initiatives, débats: tous les articles qui portent sur l’environnement.
Le diplômé Benoit Charette (B.A. histoire, 2000), ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, et ministre responsable de la Lutte contre le racisme, était de passage au Complexe des sciences Pierre-Dansereau, le 29 avril dernier. Cette visite avait pour objectifs de renforcer les liens de l’UQAM avec le cabinet du ministre et le ministère, de mieux faire connaître les forces et atouts de l’Université en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques, de proposer des solutions au gouvernement du Québec et de développer de nouveaux partenariats avec celui-ci.
La rectrice Magda Fusaro et le directeur exécutif du Vice-rectorat à la recherche, à la création et à la diffusion, Nicolas Riendeau, ont d’abord brossé un portrait général de l’UQAM et rappelé la place centrale occupée par l’environnement au sein des recherches menées à l’Université depuis plusieurs années. Ils ont aussi souligné le rôle incontournable de l’UQAM dans la lutte contre les changements climatiques et décrit les différentes infrastructures de recherche existantes dans ce domaine.
Le directeur de cabinet du ministre, Hugo Delaney, les vice-doyennes à la recherche de la Faculté des sciences et de la Faculté des sciences humaines, Isabelle Marcotte et Lucie Ménard, le directeur des relations gouvernementales, Cyril Malouet, ainsi que les professeurs Éric Pineault (sociologie), Philippe Gachon (géographie), Fabien Durif (marketing) et Marie Larocque (sciences de la Terre et de l’atmosphère) ont aussi participé aux échanges.
Exposés par des membres du corps professoral
L’Institut des sciences de l’environnement et le Pôle sur la ville résiliente ont fait l’objet d’une présentation par le professeur Éric Pineault, directeur scientifique de ces deux unités. Le Pôle sur la ville résiliente réunit les expertises transdisciplinaires d’une cinquantaine de professeurs et d’une dizaine d’unités de recherche de l’UQAM, dont l’Institut des sciences de l’environnement. Les solutions concrètes qu’il met au point touchent cinq grands domaines: la forêt urbaine, l’habitat et les milieux de vie, la mobilité, les eaux urbaines et la ville nourricière.
Éric Pineault a rappelé le lancement, en novembre dernier, de Mixcité, un carrefour d’innovation et d’échanges rattaché au Pôle. Il a aussi mentionné les collaborations souhaitées avec le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, notamment en ce qui concerne sa participation au Pôle et le projet de créer un Observatoire interdisciplinaire sur les enjeux environnementaux.
Le professeur de l’École des sciences de la gestion (ESG UQAM) Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la consommation responsable/GreenUXlab, a ensuite présenté les unités de recherche de l’ESG UQAM qui permettent de mieux accompagner la transition climatique et le Plan pour une économie verte 2030.
Afin d’atténuer les changements climatiques, le professeur a souligné, entre autres, l’importance de développer le transport collectif et d’assurer le virage vers les véhicules électriques, de réviser le marché du carbone et de rendre les bâtiments plus sobres en carbone et plus efficaces énergétiquement.
La rencontre s’est poursuivie avec une présentation du professeur Philippe Gachon, directeur du Réseau inondations intersectoriel du Québec (RIISQ). Regroupant 18 universités, quelque 163 chercheuses et chercheurs ainsi que 83 partenaires socio-économiques, le RIISQ vise à assurer la gestion des risques d’inondations dans un contexte de changements climatiques.
Le professeur a expliqué que le problème complexe des inondations nécessite des solutions intégrées et une vision globale des enjeux afin d’obtenir des solutions durables. Il a aussi insisté sur l’urgence de trouver collectivement des stratégies viables face aux risques d’inondations.
La professeure Marie Larocque a enchaîné avec un exposé sur les initiatives de la Chaire de recherche sur l’eau et la conservation du territoire, dont elle est la titulaire. La Chaire vise à comprendre comment les milieux naturels terrestres (tourbières, milieux humides, cours d’eau) sont connectés à l’eau souterraine dans le but de faciliter leur protection.
Marie Larocque a souligné la nécessité de cartographier les eaux souterraines, de déployer la gestion intégrée de l’eau, d’établir un réseau de suivi du cycle de l’eau et de mobiliser les connaissances dans ces domaines.
Des périodes d’échanges avec le ministre Charette avaient lieu après chacune des présentations.
L’environnement à l’UQAM
L’UQAM offre une quarantaine de programmes d’études en lien avec l’environnement.
On peut visionner la vidéo promotionnelle «L’UQAM, au centre des enjeux en environnement».