Pour une deuxième année, l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM) s’est associé à l’Institut des sciences de l’environnement (ISE) pour lancer un appel d’intérêt à participer à une délégation de l’UQAM à la Conférence sur les changements climatiques, aussi appelée COP27, qui a débuté le 6 novembre à Charm el-Cheikh en Égypte et se poursuit jusqu’au 18. Deux étudiants, Touwendé Roland Ouedraogo, doctorant et chargé de cours au Département des sciences juridiques, et Daphné Beaudoin, candidate à la maîtrise en droit (concentration droit international), ont pu participer à la COP27 grâce au soutien de l’IEIM.
Parmi les Uqamiens présents à la Conférence, on a pu voir également le professeur du Département de géographie Claude Codjia, directeur de l’ISE, le professeur du Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale Mark Purdon, titulaire de la Chaire sur la décarbonisation, ainsi qu’un autre étudiant, Elie Nguekam Wambe, doctorant en sciences de l’environnement.
Le 8 novembre, le professeur Mark Purdon a animé un panel sur les contributions déterminées au niveau national comme instrument clef de la réalisation de l’Accord de Paris. En tant que signataire du Pacte climatique de Glasgow, le Canada est tenu de soumettre une Contribution déterminée au niveau national (CDN) révisée d’ici la fin de 2022. Cette contribution et le plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre du Canada suffiront-ils pour une limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré tel que prévu par l’Accord de Paris? C’était la question discutée par le panel, qui s’est rencontré dans le cadre des Dialogues pour le climat, un événement organisé en marge de la COP27 auquel participait également le diplômé Alain Bourque (M.Sc. sciences de l’atmosphère, 1998), directeur général d’Ouranos.
Touwendé Roland Ouedraogo était présent à la COP27 la semaine dernière et a pu assister à une multitude de conférences ainsi que rencontrer des experts venus du monde entier pour échanger sur la question des changements climatiques. Ses nombreuses publications sur les réseaux sociaux, partagées par l’IEIM, ont permis de recenser quelques thèmes abordés, tels que l’impact des changements climatiques sur les personnes vivant avec un handicap, la mobilisation de la population canadienne en finance durable ou encore l’importance des perspectives autochtones.
Elie Nguekam Wambe a notamment assisté à une conférence au pavillon du Canada sur le cycle du carbone dans les océans, à des présentations sur la nouvelle génération de crédits carbone, sur la protection des forêts de mangroves et de leurs ressources halieutiques en Afrique, sur la participation des jeunes du bassin du Congo à la lutte contre les changements climatiques et sur les liens entre culture et changements climatiques au Niger.