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Productions étudiantes en théâtre

Les affiches des spectacles sont réalisées grâce à un partenariat entre l’École supérieure de théâtre et l’École de design.

14 novembre 2022 à 11 h 06

Mis à jour le 15 novembre 2022 à 16 h 42

L’École supérieure de théâtre (ÉST) présentera en décembre deux productions dirigées de la cohorte finissante en jeu, en scénographie, en études théâtrales et en stratégies de production culturelle et médiatique. Le comédien et metteur en scène invité Maxime Denommée dirigera une partie de la cohorte, qui s’attaquera à la pièce Les Brigands de Friedrich von Schiller (1759-1805). Également invitée par l’École, la comédienne et metteure en scène Sylvie Moreau (B.A. art dramatique, 1991) dirigera l’autre moitié de la cohorte dans Pour quelques nuits, une production inspirée des célèbres fables Les Mille et Une Nuits.

À partir des textes des pièces, les étudiantes et étudiants du cours «Design graphique: conceptualisation», donné par Alain Le Brun, alias Lino (B.A. design graphique, 2003), ont réalisé les affiches des productions dirigées dans le cadre d’un projet réunissant l’ÉST et l’École de design. Les conceptions graphiques se veulent étonnantes et portées par des propositions esthétiques fortes et accrocheuses. Stimulant et fédérateur, ce partenariat entre les deux écoles de la Faculté des arts a permis de tisser des liens à la fois artistiques et pédagogiques.

Les billets des deux productions seront en vente à compter du 21 novembre prochain, à midi. Le Studio d’essai Claude-Gauvreau de l’École supérieure de théâtre présentera Les Brigands, du 6 au 10 décembre, tandis que le Théâtre Les 2 Mondes accueillera Pour quelques nuits, du 13 au 17 décembre.


Les Brigands

Publiée en 1782, dans une Allemagne tiraillée par les conflits, la pièce constitue une œuvre emblématique du mouvement littéraire Sturm und Drang («tempête et passion»). Tirant ses influences de penseurs et d’artistes comme Rousseau, Hamann et Shakespeare, ce mouvement est fondé sur la liberté et la remise en question du rationalisme des Lumières ainsi que de l’ordre établi, qu’il soit social, esthétique, religieux ou politique.

Rarement montée au Québec, la pièce a fait l’objet d’un important travail d’adaptation. Le metteur en scène Maxime Denommée a cherché à rendre hommage à Schiller et au message qui traverse le texte.


Pour quelques nuits

Pour quelques nuits puise dans le matériau des histoires des Mille et Une Nuits, lesquelles convoquent autour de différents personnages la peur, la magie, les rapports de pouvoir, le merveilleux, la féminité et l’animalité

Pour cette production, Sylvie Moreau a choisi de travailler à partir de l’éloquence et de la poésie des corps en scène. L’équipe des finissants et finissantes fait ici appel aux outils premiers que sont le corps et la voix pour faire surgir une gamme d’images tantôt fantastiques ou abstraites, tantôt réalistes ou encore empruntant aux codes du cinéma muet.