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Onze universités québécoises pour la biodiversité

L’UQAM se joint au mouvement international Nature Positive Universities Alliance, qui regroupe 117 établissements aux quatre coins du monde.

8 décembre 2022 à 15 h 58

Mis à jour le 13 décembre 2022 à 9 h 52

Alors que la COP 15 se déroule à Montréal, l’UQAM se joint à 10 autres universités québécoises pour protéger la biodiversité en signant la Nature Positive Universities Alliance, une initiative commune du programme des Nations unies pour l’environnement et de l’Université d’Oxford dans le cadre de la décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. Les 117 universités signataires de l’engagement Nature Positive reconnaissent le rôle essentiel des établissements d’enseignement et de recherche dans la lutte contre le déclin de la biodiversité et pour la restauration et le rehaussement écologiques.

En adhérant au mouvement, les universités québécoises reconnaissent qu’elles ont une responsabilité au regard de la crise de la biodiversité et, surtout, qu’elles font partie des solutions. Elles s’engagent à réaliser un état des lieux, à se fixer des objectifs atteignables et mesurables, à mettre en place des actions pour atteindre ces objectifs et, finalement, à rendre compte chaque année des progrès accomplis.

Les autres établissements qui ont signé l’entente sont l’École de technologie supérieure, HEC Montréal, l’Institut national de la recherche scientifique, Polytechnique Montréal, l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université du Québec à Trois-Rivières, l’Université du Québec en Outaouais, l’Université Laval et l’Université McGill.

Les universités démontrent leur engagement par la façon dont elles planifient leurs aménagements et leurs opérations, par l’enseignement et la recherche, par leurs partenariats ou encore par la mobilisation et la sensibilisation de leur communauté, en s’imposant comme des leaders du mouvement de restauration de la nature.

La crise de la perte de la biodiversité et celle des changements climatiques étant intimement liées, les aires de distribution des espèces seront particulièrement modifiées dans les années à venir. Comme les universités du Québec se trouvent à la limite nord du territoire pour un bon nombre d’espèces en Amérique, elles ont un rôle important à jouer dans la protection des habitats naturels et leur connectivité pour ainsi faciliter l’adaptation de la biodiversité à cette nouvelle réalité. En s’engageant dans le mouvement Nature Positive, les universités québécoises entendent donc déployer tous les efforts nécessaires pour contribuer positivement à la diversité biologique en se concertant et en mettant en commun leurs savoirs au bénéfice du plus grand nombre. Cette action collective aidera à la réalisation des objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations unies d’ici 2030.

Une conférence sur le rôle des universités

En marge de la COP 15, une conférence portant sur le rôle des universités quant à la biodiversité aura lieu les 13 et 14 décembre au Grand Quai du Port de Montréal. Dans le premier volet, des intervenantes et intervenants d’universités québécoises viendront présenter de quelle façon leur établissement gère le développement, l’aménagement et les opérations de leur campus de manière à préserver et valoriser la biodiversité. Cynthia Philippe, conseillère en développement durable au Service du développement organisationnel, représentera l’UQAM. Quant au deuxième volet, il sera axé sur la recherche et la formation: des professeurs et professeures expliqueront comment leurs recherches contribuent à accroître les connaissances sur la biodiversité, à la préserver et à la restaurer. Les professeurs du Département des sciences biologiques Tanya Handa et Christian Messier font partie des experts qui s’exprimeront lors de cette conférence.