
À la suite d’événements récents dont certains médias se sont fait l’écho et qui mettent en cause des membres d’associations étudiantes de l’UQAM, la rectrice Magda Fusaro a tenu à exprimer clairement le fait que les actes d’intimidation et le vandalisme n’ont aucune place à l’Université. «Ce sont là des comportements inacceptables, que je réprouve vivement et qui me préoccupent», affirme-t-elle dans un communiqué transmis à la communauté universitaire.
Selon elle, il est en effet inadmissible que des membres de la communauté soient victimes d’intimidation en raison de leurs idées. «Cela est contraire à l’esprit même d’une université, où l’on doit pouvoir exprimer son opinion et aborder tous les sujets, incluant ceux qui sont controversés, sans crainte de représailles», continue la rectrice.
La situation a été rapidement prise en charge par l’Université dès que la plainte a été déposée, précise Magda Fusaro. Des interventions ont été réalisées par le Bureau d’intervention et de prévention en matière de harcèlement (BIPH), les Services à la vie étudiante (SVE) et le Service de la prévention et de la sécurité (SPS).
Outre les démarches d’accompagnement des personnes étudiantes, des enquêtes sont en cours afin d’identifier les responsables des gestes de vandalisme.
Par ailleurs, toutes les mesures que la Direction jugera appropriées et qui sont à sa disposition pour faire prévaloir un climat de respect à l’Université et pour sanctionner les personnes responsables de gestes d’intimidation et de vandalisme seront appliquées.
«L’UQAM a toujours été — et doit impérativement demeurer — un lieu propice à l’expression de points de vue diversifiés et au débat d’idées, souligne la rectrice. J’ai déjà eu l’occasion de me prononcer à ce sujet à maintes reprises, notamment lors des échanges sur la liberté universitaire. La tolérance, l’ouverture et le respect des opinions d’autrui et du droit de chacune et de chacun de mener ses activités à l’abri de l’intimidation sont fondamentaux. En le rappelant, je suis persuadée d’exprimer un sentiment partagé par l’immense majorité des membres de notre communauté.»
Magda Fusaro signale l’importance de soulever des situations problématiques auprès des unités concernées et de déposer une plainte le cas échéant. On peut le faire en s’adressant, entre autres, aux SVE, au BIPH ou au SPS. Ces unités travaillent de concert pour résoudre les situations, chacune dans son champ d’expertise complémentaire.
«En terminant, je tiens à vous assurer que nous mettons tout en œuvre pour que les personnes qui choisissent l’UQAM comme lieu d’études et de travail poursuivent leur cheminement et leurs activités dans le plus grand respect de la mission de l’Université», conclut la rectrice.