Le vice-recteur à la Recherche, à la création et à la diffusion Christian Agbobli, accompagné du directeur des Relations gouvernementales Cyril Malouet, s’est rendu à Ottawa les 22 et 23 novembre derniers afin de rencontrer des représentants du gouvernement et de l’opposition. Cette mission visait à renforcer les relations de l’UQAM avec différents acteurs de la scène fédérale, au niveau politique et ministériel.
La rencontre avec le ministre des Relations Couronne-Autochtones Marc Miller a été l’occasion de présenter les services pour les autochtones disponibles à l’UQAM ainsi que le Plan d’action pour les Premiers Peuples. Il a aussi été question de la façon dont l’UQAM pourrait davantage collaborer avec le Ministère, notamment pour permettre une meilleure accessibilité aux cycles supérieurs d’études. D’autre sujets comme le logement étudiant et le soutien financier aux études ont également été abordés.

Le vice-recteur a aussi rencontré la ministre des Langues officielles Ginette Petitpas Taylor, avec laquelle il a discuté de la problématique des permis d’études pour les étudiants internationaux francophones et de la question plus large des visas. La ministre a insisté sur le fait que le gouvernement fédéral travaillait ardemment, via le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Sean Fraser, à améliorer le traitement des dossiers. La question de la francophonie scientifique et du nécessaire soutien du gouvernement canadien a aussi fait partie des discussions.
Une autre rencontre a eu lieu au cabinet du ministre de la Santé Jean-Yves Duclos avec la conseillère en politiques Nathanielle Morin et le conseiller politique pour les dossiers du Québec Victor Kandasamy. Les échanges ont visé à faire connaître les nombreuses forces de l’UQAM en matière de recherche et de formation dans le domaine de la santé (psychologie, autisme, biologie, vaccins, prévention, sexologie, etc.). Les membres du cabinet se sont montrés très intéressés par de possibles collaborations. La question de la francophonie scientifique a aussi été abordée lors de cette rencontre puisqu’il s’agit d’un enjeu majeur pour l’actuel ministre.
Le vice-recteur s’est aussi entretenu avec Nipun Vats, sous-ministre adjoint, science et recherche, et Marie-Hélène Légaré, directrice générale, politiques scientifiques, à Innovation, Sciences et Développement économique Canada. Christian Agbobli a brossé un portrait des forces de l’UQAM en matière de recherche et de partenariats, et ce, dans de nombreux secteurs. Il a également insisté sur l’importance de soutenir davantage l’innovation sociale. Le sous-ministre adjoint a fait mention des priorités du gouvernement en matière d’innovation. Les discussions ont également porté sur d’éventuelles collaborations ou des recours aux expertises développées à l’UQAM.
Finalement, le vice-recteur et le directeur des Relations gouvernementales ont eu un échange avec Maxime Blanchette-Joncas, député du Bloc Québécois et vice-président du Comité permanent de la science et de la recherche à la Chambre des communes. Les discussions ont porté sur la question de la place du français dans le domaine scientifique. Les représentants de l’UQAM ont fait valoir la nécessité pour le gouvernement fédéral d’en faire davantage pour soutenir la francophonie universitaire. Le député a insisté sur les travaux actuellement menés par le comité sur la recherche et la publication scientifique en français. Un mémoire de l’UQAM à ce sujet a d’ailleurs été déposé auprès du comité de la Chambre des communes.
Mémoire de l’UQAM sur la recherche et la publication scientifique en français
L’UQAM a déposé un mémoire dans le cadre des travaux du Comité de la science et de la recherche de la Chambre des communes sur la recherche et la publication scientifique en français. Daté du 24 novembre, le mémoire rappelle le contexte de fragilité de la langue française au Canada et le fait que le gouvernement fédéral doit soutenir plus que jamais la recherche et les publications scientifiques en français.
Le mémoire contient trois recommandations :
Recommandation 1. Que le gouvernement rehausse significativement et de manière prévisible son soutien à la francophonie universitaire.
Recommandation 2. Que le gouvernement fasse preuve d’équité et d’exemplarité dans son soutien à la recherche en français, que ce soit au sein de ses composantes ou des partenariats externes qu’il peut avoir avec des établissements universitaires ou d’enseignement supérieur. Et que le gouvernement garantisse la possibilité pour les chercheurs francophones de présenter les résultats de leurs recherches en français auprès du gouvernement fédéral et de poursuivre toute collaboration avec le gouvernement en français.
Recommandation 3. Que le gouvernement finance de manière pérenne les revues scientifiques en français ainsi que les plateformes de publication en français.