Voir plus
Voir moins

Louise Vandelac au c.a. d’une association internationale

La professeure siégera au Conseil de l’Association des amis de la Déclaration universelle des droits de l’humanité.

Par Marie-Claude Bourdon

24 août 2022 à 11 h 39

La professeure du Département de sociologie Louise Vandelac vient d’être nommée au Conseil d’administration de l’Association des amis de la Déclaration universelle des droits de l’humanité (DDHU). Ce réseau d’ambassadeurs s’inscrit dans les réseaux de la diplomatie scientifique internationale en vue de faire reconnaître, au-delà de la Déclaration des droits de l’Homme, celle des Droits de l’Humanité et des Générations futures par les plus hautes instances internationales.

Spécialiste des enjeux environnementaux, la professeure faisait déjà partie, depuis 2017, du groupe de diplomates, juristes, scientifiques, personnalités politiques et dirigeants d’ONG de nombreux pays qui agissent comme ambassadrices et ambassadeurs de la DDHU. C’est à ce titre qu’elle est intervenue, il y a deux ans, auprès du Conseil d’administration de l’UQAM pour que celle-ci devienne la première université canadienne à signer cette déclaration.

La nomination de Louise Vandelac arrive à un moment important pour cette association. En effet, l’ONU vient de lui octroyer un statut consultatif auprès de l’ECOSOC, le Conseil économique et social chargé d’établir un lien entre ses diverses entités pour promouvoir les trois dimensions – économique, sociale et environnementale – du développement durable. Ce statut lui permettra de diffuser beaucoup plus largement le texte de la DDHU et ainsi de progresser dans la voie de sa reconnaissance officielle. Il permettra aussi aux membres de l’Association des amis de la Déclaration de prendre la parole dans des réunions formelles et d’intervenir auprès des gouvernements.

La DDHU rappelle que l’humanité et la nature sont en péril, que les effets néfastes des changements climatiques, l’accélération de la perte de la biodiversité et la dégradation des terres et des océans constituent autant de violations des droits fondamentaux des êtres humains et une menace pour les générations présentes et futures. Porté par la société civile, ce texte est soutenu par de multiples entités publiques, dont l’Organisation mondiale de cités et gouvernements locaux unis (CGLU), qui regroupe 240 000 villes à travers le monde, y compris Paris, Madrid et Philadelphie, l’Association internationale des maires francophones (AIMF), l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, et de nombreuses organisations privées, parmi lesquelles quelque 80 ONG, une cinquantaine d’entreprises, des universités et des associations professionnelles de juristes, dont la Fédération des barreaux d’Europe.

Louise Vandelac est également ambassadrice senior depuis 2020 de la Chaire Normandie pour la paix de l’Université de Caen, qui cherche à faire entendre la voix des générations futures dans le monde du droit. Codirectrice de VertigO, la revue électronique en sciences de l’environnement, elle s’intéresse depuis de nombreuses années aux politiques publiques et à la justice environnementale. Sur la scène internationale, après avoir siégé plusieurs années au Conseil d’administration de la Commission canadienne pour l’UNESCO, elle est aujourd’hui membre du Conseil international du Réseau national des Maisons des sciences de l’Homme, en France (CNRS et 22 universités), et elle fait partie du Conseil d’administration de l’ONG Justice Pesticides.