Série Les Jeux de Beijing
Les Jeux olympiques se dérouleront du 4 au 20 février à Beijing, en Chine, tandis que les Jeux paralympiques auront lieu du 4 au 13 mars.
Depuis l’automne 2018, la professeure du Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère Julie Thériault a donné des formations de pointe à une soixantaine de météorologues chinois. Ces météorologues s’occuperont des prévisions météo lors des prochains Jeux olympiques d’hiver de Beijing, du 4 au 20 février prochains, ainsi que lors des Jeux paralympiques, du 4 au 13 mars.
Le cours donné aux Chinois était organisé à la demande du Bureau météorologique olympique de Chine par le programme COMET de l’University Corporation for Atmospheric Research, laquelle regroupe quelque 115 universités américaines offrant des programmes en sciences de l’atmosphère. «Le cours aborde les mécanismes à l’œuvre dans les régions de transition des précipitations, c’est-à-dire lorsque la pluie passe à la neige ou lorsque la neige passe à la pluie, nous expliquait Julie Thériault après avoir donné la première formation en 2018. Il importe de connaître les caractéristiques de ces régions pour prévoir adéquatement les différents types de précipitations hivernales en vue des compétitions en montagne.»
Lors des Jeux, les épreuves de ski alpin, de bobsleigh, de skeleton et de luge se dérouleront dans le secteur de Yanqing, à environ 90 kilomètres au nord-ouest de Beijing, tandis que les épreuves de snowboard, de ski acrobatique, de ski de fond, de saut à ski, de combiné nordique et de biathlon auront lieu dans le secteur de Zhangjiakou, à environ 200 kilomètres de la capitale. «En matière d’altitude, ce sont des montagnes qui s’apparentent à celles de Whistler, en Colombie-Britannique, où ont eu lieu les épreuves de ski alpin des Jeux de Vancouver», note la spécialiste.
Julie Thériault a offert deux premières formations à Boulder, au Colorado, en 2018 et 2019, et la troisième en ligne, pandémie oblige, au printemps dernier. Les cours étaient en anglais avec une traduction simultanée en chinois. «La dernière formation, en ligne, se tenait tard le soir pour moi et tôt le matin pour eux, en Chine, raconte la professeure. J’avais enregistré une présentation à l’avance. Après l’avoir visionnée, les étudiants m’ont envoyé leurs questions… et il y en avait beaucoup! Leur intérêt était manifeste. Ce fut une belle expérience!»