Photo: Etienne Savaria
La diplômée et chargée de cours Marie-Charlotte Franco (Ph.D. muséologie, médiation, patrimoine, 2021) accumule les honneurs. Après avoir remporté l’automne dernier le prix de la meilleure thèse de doctorat en études canadiennes décerné par le Réseau d’études canadiennes – Canadian Studies Network, elle remporte le Prix Brian Long pour la meilleure thèse en études canadiennes, décerné par le Conseil international d’études canadiennes (CIEC).
Ce prix a pour objectif de distinguer et de faire connaître chaque année une thèse de doctorat de qualité, écrite par un membre (ou par un de ses étudiants) d’une des associations membres ou membres associés du CIEC, et qui contribue à une meilleure connaissance du Canada.
Le noyau empirique de la thèse de Marie-Charlotte Franco, réalisée sous la direction du professeur Dominic Hardy et intitulée «La décolonisation et l’autochtonisation au Musée McCord (1992-2019): les rapports de collaboration avec les Premiers Peuples et de l’inclusion de l’art contemporain des Premières Nations dans les expositions», est une analyse approfondie d’un corpus de 29 expositions à thématique autochtone présentées par le Musée McCord depuis 1992, enrichie de sept entrevues menées avec des actrices clés des musées McCord et Glenbow. L’analyse de ce corpus lui permet de décrire concrètement les pratiques de décolonisation et d’autochtonisation mises en œuvre par le Musée McCord, y compris les pratiques récentes inspirées de la co-construction.