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Honorés par l’Ordre national du Québec

Le professeur Alain-G. Gagnon ainsi que les diplômés Suzanne Lareau, Léa Pool, Jean-François Lépine, Pierre Karl Péladeau et Samuel Pierre ont reçu un insigne.

28 juin 2022 à 12 h 24

Le professeur du Département de science politique Alain-G. Gagnon a reçu le titre de Chevalier de l’Ordre national du Québec, le 22 juin dernier, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’agora du pavillon d’accueil de l’hôtel du Parlement, à Québec, en présence du vice-recteur aux Systèmes d’information, Louis-Sébastien Guimond. Les diplômées Suzanne Lareau (B.Sc. enseignement en activité physique, 1983) et Léa Pool (B.Sp. communication, 1978) ont également obtenu l’insigne de chevalière, tandis que les diplômés Jean-François Lépine (M.A. science politique, 1981), Pierre Karl Péladeau (B.A. philosophie, 1983) et Samuel Pierre (M.Sc. mathématiques, 1985) ont reçu le titre d’officier.

Les titres de l’Ordre national du Québec sont décernés par le premier ministre du Québec aux personnes d’exception qui, par leurs réalisations, leurs valeurs et leurs idéaux, ont marqué l’évolution et le rayonnement du Québec.


Alain-G. Gagnon

Chercheur de réputation internationale et politologue engagé, Alain-G. Gagnon contribue au débat sur l’organisation et le devenir des sociétés occidentales. Ses travaux se penchent sur divers sujets allant du développement régional à la sociologie des intellectuels, en passant par l’économie politique. L’engagement du politologue se traduit par l’accompagnement de jeunes chercheuses et chercheurs et par une participation régulière aux débats publics. Ses travaux ont contribué à décloisonner l’étude de la société québécoise, en situant celle-ci dans un large contexte géopolitique et géoéconomique. Alain-G. Gagnon a également exercé un rôle clé dans la création et la mise sur pied de pôles de recherche de premier plan à l’UQAM (Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie, 2003; Centre d’analyse politique: constitution – fédéralisme, 2018).


Suzanne Lareau

Suzanne Lareau a consacré la majeure partie de sa carrière à promouvoir le vélo et à défendre la cause des cyclistes. Elle a travaillé durant 40 ans, dont une vingtaine en tant que présidente-directrice générale, à Vélo Québec, l’une des plus importantes organisations cyclistes au monde. Tout au long de son mandat, la pratique du vélo, au Québec, a été démocratisée et popularisée, pour se retrouver au cœur de la mobilité durable des villes. Fréquemment sollicitée dans les médias pour se positionner sur des enjeux de transport actif, d’aménagement du territoire et de loisirs, Suzanne Lareau a su faire valoir la cause des cyclistes sur toutes les tribunes. Elle fut lauréate du Prix Reconnaissance UQAM de la Faculté des sciences de l’éducation en 2003.


Léa Pool

Riche d’une vingtaine de longs-métrages acclamés au Québec et primés dans les festivals du monde, la filmographie de Léa Pool témoigne d’une démarche cinématographique originale et unique. Remarquée, dès 1979, avec son premier moyen-métrage, Strass Café, elle s’est révélée au grand public avec sa deuxième œuvre, La femme de l’hôtel (1984). Entre deux longs-métrages, Léa Pool, également documentariste, a signé, entre autres, un portrait de Gabrielle Roy et elle a piloté une enquête internationale sur l’industrie du ruban rose: Pink Ribbons, Inc. Son film d’époque, La passion d’Augustine, était l’un des champions au box-office québécois en 2015. Elle fut lauréate du Prix Reconnaissance UQAM de la Faculté de communication en 2006.


Jean-François Lépine

Journaliste émérite, Jean-François Lépine a été diplomate canadien, de 2015 à 2021, en tant que directeur des représentations du gouvernement du Québec en Chine. Jusqu’en novembre 2015, il était président de l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord de l’UQAM et membre du conseil d’administration de Montréal International. Grand reporter pour la Société Radio-Canada et CBC, à Pékin (Chine), à Paris (France) et à Jérusalem (Israël), de 1982 à 1990, il est reconnu comme un analyste et un communicateur hors pair. De 1990 à 2013, il a présenté plusieurs émissions d’affaires publiques à succès, à la télévision de Radio-Canada, dont Enjeux, Le Point et Zone libre, ainsi que le magazine d’information internationale Une heure sur terre, qui était aussi diffusé sur TV5 Monde. Il a été nommé officier de l’Ordre du Canada en juin 2012. Il fut lauréat du Prix Reconnaissance UQAM de la Faculté de science politique et de droit en 2001.


Pierre Karl Péladeau

Pierre Karl Péladeau s’est joint en 1985 à l’entreprise Québecor, fondée en 1965 par son père, Pierre Péladeau. Il a, depuis, occupé des postes au sein de diverses unités de l’organisation, pris la tête de filiales et réalisé de nombreuses acquisitions qui ont mené à l’essor de l’entreprise. En 1999, il est devenu président et chef de la direction de Québecor. Souhaitant se consacrer encore davantage à son engagement citoyen, il a fait le saut en politique, où il a été élu député de la circonscription de Saint-Jérôme, en avril 2014, avant de devenir chef du Parti québécois et de l’opposition officielle à l’Assemblée nationale du Québec, poste qu’il a occupé en 2015-2016, pour ensuite retourner aux affaires en 2017. Mécène, il a fait de Québecor et de la Fondation Chopin-Péladeau des leviers philanthropiques qui accompagnent des centaines de causes et d’organismes aux missions sociales variées partout au Québec.


Samuel Pierre

Professeur à Polytechnique Montréal, Samuel Pierre est un éminent spécialiste des réseaux de communication câblés et sans-fil, de l’informatique mobile et du téléapprentissage. Depuis sa nomination, en 2009, au grade de chevalier de l’Ordre national du Québec, il poursuit ses activités de recherche et développement, de publication et de service sociocommunautaire. Ses travaux en font une référence mondiale dans le domaine de la réseautique et de l’informatique mobile. Il a notamment travaillé à la réduction de l’empreinte écologique des systèmes infonuagiques. Il est aussi très engagé envers Haïti et la diaspora haïtienne au Québec, à titre de président fondateur de l’organisme GRAHN-Monde, implanté à la suite du terrible séisme de 2010. Il contribue à la reconstruction d’Haïti en misant sur l’éducation.