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École d’été destinée aux femmes autochtones leaders

La représentante de la nation Mohawk Mélissa Montour a participé à la clôture de la troisième édition de l’événement.

14 juillet 2022 à 16 h 05

Mis à jour le 19 juillet 2022 à 15 h 57

La représentante de la nation Mohawk au sein du Conseil des élues de Femmes autochtones du Québec, Mélissa Montour, était de passage à l’UQAM, le 14 juillet dernier, pour participer à la clôture de la troisième édition de l’école d’été «La gouvernance autochtone au féminin», qui avait lieu du 4 au 15 juillet.

Fruit d’un partenariat entre Femmes autochtones du Québec (FAQ), le Service aux collectivités (SAC) de l’UQAM et la Faculté de science politique et de droit, cette école d’été est organisée par et pour les femmes autochtones leaders. Il s’agit d’un atelier pratique ayant pour objet les structures et mécanismes de gouvernance communautaire autochtone, depuis une perspective informée par l’expérience des femmes autochtones. Il a pour objectif d’outiller les femmes leaders des communautés autochtones par la transmission structurée des savoirs, savoir-faire, et savoir-être pour appuyer leur action autonome et la négociation de leur place dans la gouvernance de leur communauté.

À nouveau animée par la chargée de cours Huronne-Wendat Isabelle Picard, l’école d’été couvrait cette année plusieurs thématiques, telles que les contextes précoloniaux et coloniaux, les enjeux et dynamiques des femmes des Premières Nations au Québec, et la gouvernance au féminin. Outre Mélissa Montour, Widia Larivière, conférencière et directrice fondatrice de l’OSBL Mikana, qui a pour mission d’œuvrer au changement social en sensibilisant différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones, ainsi que Marie-Ève Bordeleau, commissaire aux affaires autochtones de la Ville de Montréal, ont rencontré les participantes et ont partagé leurs expériences.

La cohorte était constituée de sept femmes leaders autochtones de tous âges, incluant des femmes élues à titre de conseillères d’un conseil de bande et de représentantes élues de FAQ. «Celles-ci ont travaillé collectivement à mieux comprendre les difficultés d’ordre systémique auxquelles font face les femmes autochtones dans différentes sphères de leur vie, et à identifier de bonnes pratiques pour y répondre», précise Josée-Anne Riverin, agente de développement au SAC.

«Alors que l’UQAM voit son premier Plan d’action en matière de réconciliation avec les Premiers peuples adopté, nous croyons que l’école d’été constitue un succès pavant la voie pour la suite des engagements de l’UQAM en matière de réconciliation», conclut-elle.