Le Collectif pour la transition alimentaire durable (TAD), une initiative de groupes universitaires de Montréal, Québec et Sherbrooke, invite toutes les personnes intéressées à réduire l’impact de leur alimentation à participer au Défi planétarien 2022, du 2 au 30 mai prochains. «Le défi s’articule autour de la diminution du gaspillage alimentaire et de la diminution de la consommation d’aliments d’origine animale», précise Chéryl Collerette.
La candidate à la maîtrise en responsabilité sociale et environnementale (RSE) de l’ESG UQAM est coresponsable de la Coalition interdisciplinaire pour une transition écologique (CITÉ-UQAM), qui fait le promotion du Défi planétarien à titre de membre du Collectif TAD. D’abord constitué à titre d’OBNL, la CITÉ-UQAM est désormais un comité de l’AéESG. «Nous sommes ouverts à l’ensemble des étudiantes et étudiants de l’UQAM», précise toutefois Chéryl Collerette.
Connaître l’empreinte carbone de son alimentation
Pour participer au Défi planétarien, il suffit de remplir un court sondage sur son alimentation sur la plateforme PolyCarbone. «On peut choisir de réduire sa consommation de produits d’origine animale ou de réduire son gaspillage alimentaire, ou même les deux, explique Chéryl Collerette. On choisit un défi à la hauteur de ses ambitions et de son degré d’engagement.»
Quelles sont les premières étapes pour les gens qui désirent réduire l’impact de leur alimentation? «Il y a plusieurs options, en fonction du point de départ et des capacités de chacun et chacune, souligne Chéryl Collerette. Par exemple, on peut planifier ses repas pour éviter le gaspillage alimentaire, choisir une viande blanche ou du tofu plutôt qu’une viande rouge, repérer les recettes végétariennes que l’on cuisine déjà et celles que l’on peut améliorer. On peut aussi s’inspirer de recettes végétariennes, véganes et antigaspillage sur Internet. Nous allons partager plusieurs ressources à ce sujet sur la page Facebook du Collectif!»
Plusieurs enjeux entourant l’alimentation seront abordés sur les réseaux sociaux (sur Facebook mais aussi sur Instagram) durant le Défi planétarien, parmi lesquels l’alimentation durable, les ressources et limites de la planète, l’agriculture urbaine, l’éthique animale et les trucs et astuces pratiques pour aider à la transition. «C’est l’occasion d’en apprendre davantage sur différents sujets, et de participer à une action collective, ludique, dans la bienveillance», conclut Chéryl Collerette.
À la fin du Défi planétarien, l’outil du site PolyCarbone permettra à chacun et chacune de connaître l’empreinte carbone de son alimentation ainsi que la quantité d’émissions de gaz à effet de serre évitées grâce aux changements apportés à ses habitudes alimentaires.
Rappelons que la CITÉ-UQAM a lancé l’an dernier le balado Écodystopia, une série de six épisodes présentant divers courants de pensée écologique et autres théories sur le rapport de l’humain à la nature.