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Découvrir la relève en arts visuels

La Galerie de l’UQAM présente les œuvres des finissantes et finissants du baccalauréat en arts visuels et médiatiques.

2 mai 2022 à 16 h 05

Mis à jour le 9 juin 2022 à 13 h 08

La Galerie de l’UQAM présente les œuvres des finissantes et finissants du baccalauréat en arts visuels et médiatiques (profils pratique artistique et enseignement) dans le cadre de l’exposition Passage à découvert 2022, qui se déroule jusqu’au 7 mai prochain. Il s’agit de la première exposition étudiante accessible sur place après deux ans de pandémie.

Passage à découvert illustre la vivacité créatrice, la curiosité et la liberté des étudiantes et étudiants, dont les travaux abordent une grande diversité de sujets, d’approches et de techniques, reflétant ainsi la formation pluridisciplinaire privilégiée par l’École des arts visuels et médiatiques. L’exposition témoigne également de l’inventivité, de la persévérance et du professionnalisme des artistes émergentes et émergents, et du regard aiguisé que ces jeunes portent sur le monde actuel.

Prix et bourses

Lors du vernissage de l’exposition, qui a eu lieu en présence de la doyenne de la Faculté des arts, Joanne Lalonde, et de la directrice de l’École des arts visuels et médiatiques, Christine Major, huit prix et bourses d’excellence ont été remis à des étudiantes:

Prix Jean Pitre et Claude Leclerc (1 500 $)

Valérie Bourgault-Béland remporte ce prix pour son œuvre Réflexion mycorhyzienne, une réflexion sur l’isolement de l’individu, incarnée de manière originale par l’investissement manuel des matériaux prenant vie conjointement dans les 2e et 3e dimensions.

Prix d’excellence Robert-Wolfe (1 500 $)

Pour la pertinence du sujet de la représentation du corps féminin, pour sa capacité d’intégrer différentes disciplines dans une œuvre solennelle faisant preuve de grande sobriété et de profondeur, le jury accorde ce prix à Léa Fortin pour son œuvre Porter ma peau.

Prix d’excellence Jacques-de-Tonnancour

Le jury félicite Marie-Danièle Duval pour la qualité de ses œuvres picturales et de ses écrits; pour la sensibilité du dialogue interdisciplinaire qu’elle établit entre les champs de la littérature et des arts visuels; pour l’actualité et la pertinence de son approche afroféministe et des enjeux sociaux et identitaires qu’elle soulève.

Prix d’excellence Irène-Senécal (1 500 $)

Flavie Goyer-Villeneuve est récompensée pour sa contribution au développement pédagogique lié à des enjeux sociétaux, soit les effets de la pandémie sur les enfants et les adolescents, pour le caractère innovant du projet intégrant la photographie au primaire ainsi que pour les liens tissés avec la communauté artistique.

Prix des professeurs Thomas Corriveau et Mario Côté (1 500 $)

Genevière Dagenais est primée pour l’excellence de son dossier et la cohérence du projet proposé; pour sa versatilité, sa grande rigueur technique et sa fine maîtrise de la mise en espace; pour la richesse des interactions qu’elle crée entre l’image et l’objet ,et la force évocatrice de ses œuvres.

Prix en mémoire de Mathieu-Lefevre (500 $)

L’œuvre hop vinos into paper d’Annie-Kim Rainville a retenu l’attention du jury par la façon dont l’artiste a développé avec humour et aisance, à partir d’une fascination pour une matière, une œuvre à la fois profonde et rigoureuse au traitement détaillé.

Bourse Charest-Wallot (2 000 $)

Le jury attribue cette bourse à Éthel Laurendeau pour son œuvre intitulée Engloutissement toxique, pour la pertinence de la problématique sociétale abordée de manière intimiste et personnelle, en parfaite cohérence avec le rendu du collage numérique.

 Bourse Matières premières (1 000 $)

Cette bourse souligne la grande maitrise de Gabrielle White, autrice de l’œuvre Efflorescence, dans la transformation de la matière textile, prenant en compte sa matérialité, sa couleur, ses ombres portées sans oublier ses références culturelles.

Mention spéciale (Prix Jean Pitre et Claude Leclerc)

Une mention toute spéciale en regard du prix Jean Pitre et Claude Leclerc a été décernée à Marie-Danielle Duval pour la grande maturité de son portrait Sundae, une peinture détaillée qui maitrise à la fois les références historiques et actuelles.

Un site web consacré à l’exposition sera accessible à partir du 7 mai prochain.