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Cinq chantiers pour une université inclusive

Les chantiers feront de l’Université un milieu d’études, de recherche, de création et de travail encore plus inclusif.

Par Jean-François Ducharme

28 avril 2022 à 14 h 04

Mis à jour le 9 juin 2022 à 13 h 08

Prenant appui sur la volonté de mobiliser et d’agir, chaque chantier s’articule autour d’engagements fermes et d’actions concrètes. Image: Service des communications

Afin de poursuivre sa mission d’engagement vis-à-vis l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI), l’UQAM déploiera cinq chantiers qui feront de l’Université un milieu d’études, de recherche, de création et de travail encore plus inclusif. Les cinq chantiers sont les suivants:

  • S’unir contre le racisme
  • S’engager dans la réconciliation avec les Premiers Peuples
  • Agir pour l’équité et l’inclusion des personnes en situation de handicap
  • Agir pour l’équité et l’inclusion des femmes et des personnes LGBTQ2+
  • Renforcer l’accès à l’égalité en emploi

Prenant appui sur la volonté de mobiliser et d’agir, chaque chantier s’articule autour d’engagements fermes et d’actions concrètes, plusieurs d’entre elles étant déjà en voie de réalisation. Un comité d’actions antiracistes, qui sera chargé d’élaborer un plan en matière de lutte contre le racisme, sera mis en place à l’automne 2022. Des actions transversales complèteront les cinq chantiers et viseront notamment à accompagner, à outiller et à sensibiliser la communauté universitaire à d’autres enjeux relatifs à l’EDI tels le sexisme et la santé mentale.

Ces actions transversales prévoient aussi l’intégration des principes EDI aux politiques institutionnelles existantes ainsi que la création de nouvelles politiques, par exemple la politique pour les parents aux études et la politique sur l’éducation inclusive, qui est en cours d’élaboration. Une analyse du niveau d’accessibilité physique et du caractère inclusif du campus sera effectuée en lien avec le Plan directeur immobilier.

«Les cinq chantiers et les actions transversales pour une université inclusive sont ambitieux, soulignent Christian Agbobli, vice-recteur à la Recherche, à la création et à la diffusion, Louis Baron, vice-recteur au Développement humain et organisationnel, et Jean-Christian Pleau, vice-recteur à la Vie académique. Nous croyons que leur réalisation sera possible grâce aux savoirs et à la mobilisation de la communauté uqamienne. Des facultés et des départements sont déjà à pied d’œuvre, sans oublier la communauté étudiante qui, chaque jour, prend part aux discussions et aux actions en matière d’EDI à l’UQAM.»

Depuis sa création en 1969, l’UQAM a démontré sa volonté de rendre accessible l’enseignement supérieur aux personnes étudiantes de première génération par de nombreuses actions, dont la mise sur pied de l’Institut de recherches et d’études féministes; la création de la Chaire de recherche sur l’homophobie, devenue la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres; l’adoption de la Politique sur les relations interethniques et de la Politique d’accueil et de soutien des étudiantes et étudiants en situation de handicap; et la création du Bureau de l’inclusion et de la réussite étudiante. Le nouveau Plan stratégique de l’UQAM intègre aussi un axe qui vise à accroître l’équité, la diversité et l’inclusion au sein des structures et des pratiques.

Un événement, qui aura lieu en septembre prochain, permettra de présenter plus en détail les cinq chantiers pour une université inclusive et d’échanger avec la communauté uqamienne. Une invitation sera envoyée à la rentrée de l’automne.