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Plus de 200 M $ pour un projet impliquant l’UQAM, l’ASC et la NASA

La mission vise à améliorer les prévisions des phénomènes météorologiques extrêmes et la surveillance des catastrophes.

18 octobre 2022 à 16 h 39

Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie François-Philippe Champagne a annoncé le 18 octobre que le Canada participera à la mission internationale Atmosphere Observing System (AOS) de la NASA grâce à une contribution de plus de 200 millions de dollars à l’Agence spatiale canadienne (ASC). Cette contribution est un appui direct au projet HAWC/AVENIR (Aérosol, Vapeur d’Eau, Nuages et leurs Interactions avec la Radiation) auquel le professeur du Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère Jean-Pierre Blanchet est associé avec des collègues de 12 autres universités au Canada.

«Notre instrument TICFIRE/NuagIR, qui a été conçu au centre ESCER de l’UQAM et qui est en préparation pour être monté sur l’observatoire polaire principal, le satellite américain AOS-P1, se trouve au cœur de la mission canadienne», affirme le professeur. Le projet TICFIRE/NuagIR a débuté à l’UQAM en 2006 avec la collaboration de l’Institut national d’optique (INO) et de l’ASC. Son horizon est de plus de 15 ans pour l’étude des changements climatiques.

La mission AOS de la NASA comprend quatre satellites internationaux sur deux orbites. En plus du Canada, la France, le Japon et l’Allemagne contribuent à la mission. Deux lancements sont actuellement prévus, en 2028 et en 2031, pour cette mission multisatellitaire majeure qui permettra d’améliorer les prévisions des phénomènes météorologiques extrêmes, la mise au point de modèles climatiques et la surveillance des catastrophes.

La mission AOS de la NASA comprend quatre satellites internationaux sur deux orbites. L'instrument TICFIRE/NuagIR est installé sur le satellite américain AOS-P1. Image: AOS-HAWC

Avec des phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents et intenses, il faut de meilleures prévisions des conditions environnementales pour assurer l’adaptation et la résilience aux changements climatiques. La mission AOS, y compris la contribution de l’UQAM, servira à collecter des données sur les aérosols et les nuages, et à évaluer les effets de leurs interactions sur les conditions météorologiques et climatiques de la Terre.

«Les retombées de cette grande mission, dont un des centres de traitement des donnés est prévu à l’UQAM, pourraient fédérer de multiples travaux de recherche entre les départements et les groupes impliqués dans les changements climatiques, l’hydrologie et les aléas météorologiques», indique Jean-Pierre Blanchet.