Malgré la pandémie, la Dictée P.G.L. ne fait pas relâche et c’est en mode virtuel que sera célébrée, le 18 mai prochain, dès 13 h (heure avancée de l’Est), la 30e édition de sa grande finale internationale portant sur le thème de biodiversité. L’événement est présenté par la Fondation Paul Gérin-Lajoie, en collaboration avec l’UQAM.
L’Université est fière de collaborer à la Dictée P.G.L. qui, depuis 30 ans, fait briller la langue de Molière, souligne la rectrice Magda Fusaro. «En tant que rectrice d’une université francophone, l’une des plus grandes en Amérique du Nord, je me réjouis de l’intérêt sans cesse renouvelé que suscite cet événement auprès des jeunes. Je salue leur amour de la langue française, leurs talents, leurs efforts. Cette langue recèle bien des subtilités, certes, mais c’est une formidable fenêtre sur le monde, une invitation à découvrir toute la richesse culturelle que recouvre la francophonie. Je félicite tous les finalistes. Leur soif d’apprendre et leur persévérance sont assurément un gage de succès pour l’avenir, un avenir qui les mènera, je l’espère, jusqu’à l’université!»
Animé pour une 11e année par le diplômé François-Étienne Paré (M.A. art dramatique, 2000), ce rendez-vous de la francophonie rassemblera plus de 120 élèves de 5e et 6e années, âgés de 10 et 11 ans. La professeure associée à l’Institut des sciences de l’environnement Laure Waridel, cofondatrice d’Équiterre et co-instigatrice de Mères au front, lira la dictée, qui a été rédigée par Unpointcinq, le média de l’action climatique au Québec.
«C’est tout naturellement que j’ai accepté la proposition de lire la dictée portant sur le thème de la biodiversité, un sujet qui m’interpelle beaucoup, confie Laure Waridel. Un tel projet éducatif permet de transmettre aux jeunes des savoirs fondamentaux et de développer leur sentiment de pouvoir agir afin d’évoluer dans un monde meilleur. Les finalistes représentent aujourd’hui des ambassadrices et ambassadeurs de la langue française et l’espoir de demain.»
Plus de sept millions de participants
La Dictée P.G.L. a vu le jour en 1991 au Canada, aux États-Unis et en Afrique. Ce projet vise à sensibiliser les jeunes aux enjeux du monde qui les entoure (coopération internationale, respect et solidarité, préservation de l’environnement, etc.) et à améliorer la maîtrise de la langue française. Désormais reconnue dans la francophonie et saluée par la communauté enseignante en Amérique du Nord et en Afrique, la dictée a mobilisé depuis sa création plus de sept millions de jeunes des deux côtés de l’Atlantique.
François Gérin-Lajoie, président de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, souligne que jamais son père, Paul Gérin-Lajoie, instigateur de la réforme de l’éducation au Québec dans les années 1960, n’aurait pensé un jour que la Dictée P.G.L. prendrait une telle ampleur. «Le succès de ce fleuron de la pédagogie québécoise repose en partie, dit-il, sur l’importance des enjeux abordés: la préservation de la langue française, la mobilisation des jeunes autour des enjeux mondiaux et la solidarité entre les peuples, d’autant plus précieuse en ce contexte exceptionnel de pandémie.»
Organisme à but non lucratif, la Fondation Paul Gérin-Lajoie a pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations par une éducation de qualité en Afrique et en Haïti. Au Canada, la Fondation mène des activités de sensibilisation à la coopération internationale et à la solidarité.
Participer à la Dictée P.G.L.
L’équipe de la Dictée P.G.L. convie les anciens participants, les élèves de 5e et de 6e années, de même que les jeunes et les adultes à rédiger leur dictée en même temps que les finalistes, en visionnant l’événement en simultané sur la page Facebook de La Dictée P.G.L. et sur la chaîne YouTube de la Fondation Paul Gérin-Lajoie.
Plusieurs personnalités artistiques et culturelles, dont Jacques Goldstyn, récipiendaire du Prix TD de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, se joindront à l’événement pour célébrer l’importance de la langue française.
La 30e édition de la Dictée P.G.L. a reçu l’appui du ministère de l’Éducation du Québec, de Patrimoine canadien et d’Affaires mondiales Canada.