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Honorés par l’Ordre national du Québec

La professeure associée Florence Junca-Adenot ainsi que les diplômés Jean-Pierre Ménard, Michèle Ouimet et Jennifer Stoddart recevront un insigne.

13 mai 2021 à 13 h 05

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 11

La professeure associée du Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM Florence Junca-Adenot, une ancienne vice-rectrice, recevra le titre de Chevalière de l’Ordre national du Québec. Deux diplômées, la journaliste Michèle Ouimet (M.A. histoire, 1980) et l’ancienne commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Jennifer Stoddart (M.A. histoire, 1974), lauréate d’un prix Reconnaissance en 2009, recevront également l’insigne de chevalière. Quant à l’avocat Jean-Pierre Ménard (LL.B., 1978), lui aussi lauréat du prix Reconnaissance en 2009, il sera honoré du titre d’officier. 

Les récipiendaires seront décorés le 22 juin prochain, à l’occasion de la 35e cérémonie de l’Ordre, qui se tiendra, exceptionnellement, de façon virtuelle.

Florence Junca-Adenot

Le parcours de Florence Junca Adenot est étroitement associé à la vie urbaine, à la culture et au patrimoine. Depuis 1971, elle a occupé diverses fonctions à l’UQAM: directrice des programmes d’administration, vice-doyenne chargée de l’essor académique du secteur des sciences de la gestion, vice-rectrice aux communications ainsi que vice-rectrice à l’administration et aux finances. De 1996 à 2004, elle a été présidente-directrice générale de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), qu’elle a fondée. À ce titre, elle a contribué à la relance des transports collectifs, avec la renaissance des trains de banlieue et le métro de Laval. Elle a aussi fondé et présidé de nombreux autres organismes, tels que le Centre Pierre-Péladeau, l’Agora de la danse et le Forum URBA 2015, une plateforme de réflexion sur les conditions de réussite des villes de l’avenir.

Michèle Ouimet

Entrée à La Presse en 1989, Michèle Ouimet y a successivement été journaliste, éditorialiste, responsable du cahier principal et chroniqueuse. Reconnue pour son professionnalisme, sa témérité et sa maîtrise de la langue, elle s’est aussi distinguée par sa volonté d’épouser au plus près l’actualité internationale et de la vulgariser. Entre 1992 et 2019, elle a été grande reporter dans une multitude de zones dangereuses à travers le monde, de l’Algérie au Rwanda en passant par l’Afghanistan et la Syrie. Son travail a été récompensé de nombreux prix, dont le prestigieux prix Judith-Jasmin Hommage, en 2019. Auteure de deux romans et d’un récit autobiographique, Partir pour raconter (Boréal), elle s’est retirée du journalisme en 2020 pour se consacrer à l’écriture de livres. 

Jennifer Stoddart

Aujourd’hui conseillère stratégique au sein du groupe Protection des renseignements confidentiels, vie privée et cybersécurité du cabinet Fasken, Jennifer Stoddart s’est démarquée dès 1982 en publiant, en tant que membre du collectif Clio, le livre L’histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles (Le Jour). À partir des années 2000, elle travaille sur la question du droit au respect de la vie privée à titre de présidente de la Commission d’accès à l’information du Québec, jusqu’en 2003, puis de  commissaire à la protection de la vie privée du Canada, de 2003 à 2013. Impliquée dans plusieurs groupes de travail de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), notamment dans le domaine des données de santé, elle a aussi travaillé à la protection des renseignements personnels au sein de l’Organisation de coopération économique Asie-Pacifique. 

Jean-Pierre Ménard

Jean-Pierre Ménard est un grand défenseur des usagères et usagers du système québécois de santé. Au cours de sa carrière, cet avocat a apporté d’importantes améliorations aux recours qui s’offrent aux personnes victimes de fautes médicales ou de mauvais traitements sociosanitaires. Les causes qu’il a défendues, en matière de droit de la santé, ont eu une incidence notable sur l’accessibilité, la qualité et la sécurité des soins dans le milieu hospitalier et extrahospitalier. Par son enseignement universitaire ainsi que ses actions militantes, l’avocat a renforcé la protection des personnes vulnérables sur le plan de la santé et des services sociaux. Il a reçu de nombreux honneurs, dont le Prix de la justice du Québec, en 2018, lequl reconnaît l’apport d’une personne qui contribue à faire progresser le système de justice québécois au bénéfice de la société.