Les diplômés Fernando Belton (LL.B., 2014) et David Carpentier (B.A. science politique, 2018; M.A. science politique, 2021) ont obtenu le prix de la Relève, décerné par le Conseil de diplômés de la Faculté de science politique et de droit. Ce prix vise à valoriser les personnes diplômées de la Faculté ayant terminé leurs études depuis moins de 10 ans, dont les réalisations ont eu des retombées humaines, sociales, politiques, culturelles ou communautaires.
Le prix leur a été remis le 25 mars dernier en marge de la conférence conjointe offerte par Jean-François Lépine (M.A. science politique, 1979) et Cathy Wong (LL.B., 2008) dans le cadre de la Semaine des carrières de la Faculté de science politique et de droit.
Passionné de droit criminel
«La piqûre du droit criminel me vient principalement du cours “Tribunal-école” donné par Me Lida Sara Nouraie et Me Nicholas Saint-Jacques. Ce fut mon premier contact avec le fondement du droit criminel et je me suis aperçu que la défense des droits fondamentaux cadrait avec ma personnalité», raconte Me Fernando Belton, qui est avocat criminaliste depuis 2015.
Me Belton a fondé son propre cabinet, Belton Avocats. Au cours des quatre dernières années, il a travaillé sur plus de 500 dossiers criminels, plaidant certains d’entre eux jusqu’en Cour d’appel du Québec.
Lors de son parcours universitaire, Fernando Belton s’est impliqué au sein de la Clinique juridique de l’UQAM et au Centre de recherche-action sur les relations raciales. «La réalisation dont je suis le plus fier est la fondation de la Clinique juridique de Saint-Michel, inaugurée à l’été 2019, dit-il. Cette clinique dessert l’est de la Ville de Montréal, un secteur négligé en matière de services juridiques. Elle réunit une trentaine d’étudiants de toutes les facultés de droit du Québec.»
Spécialiste des politiques publiques d’intégration
David Carpentier a obtenu la mention «excellent» pour son mémoire de maîtrise, intitulé «La métropole contre la nation? La politique montréalaise d’intégration des personnes immigrantes et le modèle québécois d’interculturalisme», réalisé sous la direction du professeur Alain-G. Gagnon.
Il s’intéresse aux politiques publiques, à l’immigration et à l’inclusion, à la citoyenneté ainsi qu’à la politique municipale. «J’essaie de comprendre et de valoriser le rôle important des villes comme lieux de rencontre et d’interactions entre les différentes communautés ethnoculturelles qui composent la société québécoise», précise-t-il. Il a notamment œuvré à cet effet auprès du Conseil interculturel de Montréal et auprès de la Ville de Laval.
Depuis un an, il est coordonnateur adjoint du Réseau des municipalités en immigration et en relations interculturelles du Québec, lequel regroupe des fonctionnaires représentant une trentaine de villes et de partenaires œuvrant sur ces dossiers, comme l’Union des municipalités du Québec. «Nous travaillons à ce que le Conseil de l’Europe nous reconnaisse comme “réseau national” dans le cadre de son Programme des cités interculturelles, ce qui devrait survenir à l’automne 2021, précise-t-il. Cette reconnaissance permettra notamment aux municipalités québécoises de rayonner à l’étranger et de contribuer à la discussion globale sur les enjeux migratoires.»
Aujourd’hui doctorant à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa, David Carpentier est finaliste au concours pancanadien de bourses doctorales de la Fondation Pierre Elliott Trudeau.