Le Département de linguistique organise, du 22 au 24 avril, le colloque international «50 ans de linguistique à l’UQAM: regards croisés sur les enjeux de la linguistique». «Une trentaine de présentations figurent au programme, ainsi que trois grandes conférences reflétant la diversité des pratiques dans le domaine», souligne la professeure Reine Pinsonneault, qui organise le colloque avec la doctorante Monelle Guertin (M.A. linguistique, 2016). L’événement devait initialement se dérouler en mars 2020 dans la foulée du 50e anniversaire de l’UQAM.
Reconnue pour ses travaux sur la langue innue, la professeure retraitée Lynn Drapeau prononcera le 22 avril la conférence d’ouverture, intitulée «L’avenir des langues autochtones: entre le pessimisme de la raison et l’optimisme de la volonté». Le 23 avril, le conférencier invité Johan Rooryck, professeur de linguistique française à l’Université de Leiden, aux Pays-Bas, prononcera une conférence sur «La possession inaliénable et les principes généraux de la grammaire». La conférence de clôture, le 24 avril, sera donnée par Marie-Catherine de Marneffe, de la Ohio State University: «Quelle place pour la linguistique en intelligence artificielle?»
Outre les trois grandes conférences, les quelque 30 présentations seront réparties en différentes sessions selon les intérêts de recherche: syntaxe, langue des signes, sociolinguistique, psycholinguistique, description grammaticale, bilinguisme, lexique, morphosyntaxe, sémantique/pragmatique, acquisition, corpus et phonétique/phonologie. «Plusieurs membre du Département de linguistique feront des présentations», souligne Reine Pinsonneault. Ce sera notamment le cas des professeurs Denis Foucambert et Grégoire Winterstein et de la professeure Lucie Ménard, des chargées de cours Anne-Sophie Bally, Elena Kulinich et Julie Rinfret, ainsi que des doctorantes Rosalie Bourdages et Ingy Hamza.
L’inscription au colloque est gratuite.