La Faculté des sciences humaines offrira un certificat en gestion de l’information et des archives à compter de l’automne 2021. Ce programme remplace le certificat en gestion des documents et des archives, qui portait ce titre depuis la fin des années 1990.
«Le terme documents renvoie à l’analogique et au papier, mentionne Natasha Zwarich, professeure au Département d’histoire. Or, nous observons depuis plusieurs années une évolution importante des contenus informationnels. Le nouveau titre du programme reflète à la fois l’élargissement du rôle des archivistes et de la place importante accordée au numérique.»
Le programme a aussi, dans les années 1980 et 1990, porté le nom de certificat en archivistique, de certificat en gestion des documents et des archives historiques et de certificat en gestion des documents administratifs et des archives.
Orienté vers la pratique, le nouveau programme pluridisciplinaire vise à initier les étudiantes et les étudiants aux interventions et aux technologies requises pour gérer, conserver et diffuser l’information et les archives dans une approche globale. Il offre aussi une réflexion sur les différents enjeux éthiques, sociétaux et organisationnels liés à la gestion de l’information et des archives.
Les personnes diplômées occupent des postes d’archivistes, d’archivistes numériques, de gestionnaires, de conseillers ou d’analystes en gestion de l’information dans différents milieux: organismes culturels, municipalités, centres hospitaliers, ordres professionnels, entreprises privées. «Contrairement au stéréotype de la personne qui travaille seule dans un sous-sol avec des documents poussiéreux, la gestion de l’information et des archives est un secteur très dynamique, affirme Natasha Zwarich. Le travail d’équipe est omniprésent, le taux de placement est excellent et les perspectives professionnelles sont diversifiées.»
Nouveaux cours
Le certificat comprend 10 cours, dont deux ont été créés lors de la refonte. Le cours Conduite d’un projet en gestion de l’information et des archives aborde les aspects relatifs à la mise en œuvre et à la planification de projets en collaboration avec des professionnels de divers horizons. Le cours Société et enjeux en gestion de l’information et des archives traite quant à lui d’enjeux propres à la culture numérique, comme la maltraitance des archives, la qualité de l’information et la mémoire collective. «Ces deux cours donneront un bon aperçu de ce qui attend les archivistes dans le milieu professionnel», souligne Natasha Zwarich.
Les autres cours ont tous été actualisés afin d’accorder une plus grande part au numérique. Après la pandémie, les cours théoriques seront offerts entièrement à distance, alors que les cours qui comportent des exercices pratiques seront surtout offerts en présentiel.
La formation se termine par un stage de 25 jours en milieu professionnel ou un travail dirigé portant sur une facette de la discipline ou de l’exercice de la profession
Bien qu’il n’existe pas de baccalauréat en archivistique, plusieurs étudiantes et étudiants choisissent de jumeler le certificat à deux autres programmes – en histoire, en communication ou en gestion des ressources humaines, par exemple – afin d’obtenir un baccalauréat par cumul de programmes. «J’accompagne toutes les personnes qui souhaitent constituer un cheminement selon leurs intérêts», précise Natasha Zwarich.
Il est possible de faire une demande d’admission pour l’automne avant le 1er mai pour le cheminement à temps complet, ou avant le 1er août pour le cheminement à temps partiel. On peut aussi faire une demande d’admission avant le 1er novembre pour le trimestre d’hiver.