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Un balado sur la ville

Populaire auprès des mordus de l’urbanité sous toutes ses formes, le balado Cadre bâti amorce sa seconde saison.

Par Pierre-Etienne Caza

11 novembre 2021 à 8 h 11

Mis à jour le 11 novembre 2021 à 8 h 11

Le silo à grain no 5, en activité de 1903 à 1994 dans le Vieux-Port de Montréal. Photo: Guillaume Éthier, 2018

La formule du balado Cadre bâti est simple, mais efficace: une invitation, une rencontre, une discussion. «Il s’agit d’un espace de réflexion et d’approfondissement sur différents sujets liés à la ville et aux phénomènes urbains», explique le professeur du Département d’études urbaines et touristiques de l’ESG UQAM Guillaume Éthier, qui a créé ce balado avec Émile Forest, chercheur et concepteur en urbanisme chez Dark Matter Labs.

Après avoir suscité plus de 8 000 téléchargements lors de la première saison, le balado amorce sa seconde saison avec un premier épisode «hors les murs». «Nous sommes allés visiter l’atelier de l’artiste en arts visuels et sculpteur Michel de Broin (M.A. arts plastiques, 1997) afin de discuter avec lui de ses plus récents projets, du processus qu’implique la réalisation d’une œuvre d’art public et du rapport que ces dernières entretiennent avec la ville», précise Guillaume Éthier.

En compagnie de la réalisatrice et doctorante en études urbaines Maude Cournoyer-Gendron, et du monteur et candidat à la maîtrise en études urbaines David Negrete, l’équipe de Cadre bâti construit chaque épisode autour d’un invité avec lequel ils ont envie de discuter. «Nous ne souhaitions pas que cet invité fasse un exposé sur son sujet de prédilection, note toutefois Guillaume Éthier. Nous préférons miser sur une conversation qui évolue d’elle-même, qui bifurque et qui nous amène parfois vers des sujets insoupçonnés au départ.» Un travail de montage resserre les discussions à environ 1 heure 30 par épisode.

Lors de la première saison, qui comptait 12 épisodes, les animateurs ont abordé avec leurs invités (parmi lesquels Mélissa Mongiat, Marie-Sophie Banville, Olivier Niquet et Shin Koseki) des thèmes tels que la gentrification, le patrimoine kitsch, le tourisme et ses dynamiques spatiales, le «placemaking», l’«hivernité» montréalaise  et la contribution de l’économie sociale à l’aménagement de nos territoires.

La deuxième saison comptera une vingtaine d’épisodes, dont une visite aux Jardins de Métis et un débat avec la professeure Florence Paulhiac, lequel sera enregistré pendant le cours Enjeux du développement urbain donné par Guillaume Éthier. «Nous discuterons aussi de la marginalité urbaine, ainsi que d’urbanisme tactique avec quelqu’un de l’organisme Entremise», révèle-t-il.

Pour ceux et celles qui voudraient tenter une incursion dans l’univers de Cadre bâti, Guillaume Éthier suggère de commencer par l’épisode sur la patrimoine kitsch avec Roxanne Arsenault et Caroline Dubuc, autrices de l’ouvrage Kitsch QC (Fides, 2021), ou celui avec son collègue Dominic Lapointe, qui porte sur le développement territorial, le tourisme… et ses poules!

On peut découvrir d’autres balados réalisés par des membres de la communauté universitaire sur le site balados.uqam.ca