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24 h (dé)connecté

Une cohorte étudiante de la Faculté de communication décrit son expérience sur le web.

28 juin 2021 à 14 h 06

Mis à jour le 28 juin 2021 à 14 h 06

Une centaine d’étudiantes et d’étudiants de la Faculté de communication se sont déconnectés de tous les médias électroniques et sociaux pendant 24 heures.
Illustration: Getty Images

À l’automne 2020, plus de 100 étudiantes et étudiants de la Faculté de communication se sont déconnectés de tous les médias électroniques et sociaux pendant 24 heures. L’exercice pédagogique, qui s’inscrivait dans le cadre du cours Introduction aux théories de la communication médiatique, donné par la professeure de l’École des médias Katharina Niemeyer, est devenu un projet commun de création, d’écriture et de discussion. Sur le site web 24 h (dé)connecté, les étudiantes et étudiants racontent, de façon ludique et parfois philosophique, leurs expériences de déconnexion sous forme de balados, essais ou vidéos.

La déconnexion pouvait se faire de deux façons à un moment choisi entre le mois de septembre et la fin du mois de décembre 2020: une déconnexion totale de tout appareil électronique et de tous les réseaux socio-numériques, ou une déconnexion imaginée ou partielle pour celles et ceux qui ne pouvaient pas se permettre de se déconnecter totalement pour des raisons personnelles.

Les récits de 24 h (dé)connecté ne font la morale à personne (sauf parfois à soi-même). Ils constituent une proposition de décélération, d’éducation «saine» à l’endroit des médias sociaux, et donnent aussi une piste pour se (re)connecter avec soi et les autres.