
La doctorante en histoire de l’art Marie-Maxime de Andrade est la troisième récipiendaire de la bourse Luc-d’Iberville-Moreau, d’une valeur de 60 000 dollars pour deux ans. Cette bourse vise à encourager les personnes qui, en co-tutelle avec l’UQAM, effectuent une recherche dans les domaines de l’histoire des arts décoratifs, de l’architecture, du paysage et du design. Après s’être intéressée aux expositions d’art dans les grands magasins montréalais de 1900 à 1950 durant ses études de maîtrise à l’Université Carleton, Marie-Maxime de Andrade se penche, pour son projet de thèse, sur l’univers visuel du grand magasin Eaton de Montréal, dans les années 1920 et 1930. Ses recherches s’efforcent de rétablir le lien entre les arts décoratifs et le design moderne au Québec avec le discours et les pratiques artistiques de leur époque.
Créée grâce à un don majeur de la Fondation Luc-d’Iberville-Moreau, la bourse honore la mémoire de Luc d’Iberville Moreau (1935-2016), qui a été professeur à l’UQAM, directeur et conservateur en chef du Musée des arts décoratifs de Montréal et conservateur au Musée des beaux-arts de Montréal.
«La bourse a changé mon parcours en me permettant de me concentrer sur ma thèse, le rêve de tout doctorant, a déclaré Marie-Maxime de Andrade. Elle m’a aussi ouvert les portes à une co-tutelle avec l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ce qui me permet d’aller chercher une expertise en arts décoratifs.»
La période de mise en candidature pour la prochaine Bourse Luc-d’Iberville-Moreau se termine le 1er novembre 2020.