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Lauréat du concours Relève étoile

Jose Orlando Montes obtient le prix Paul-Gérin-Lajoie du Fonds de recherche Société et culture.

27 mars 2020 à 17 h 03

Mis à jour le 7 juin 2022 à 12 h 12

 

Le doctorant en sciences, technologies et société (STS) Jose Orlando Montes figure parmi les lauréats du mois de mars du concours Relève étoile des Fonds de recherche du Québec (Nature et technologies, Société et culture et Santé). Ce concours vise à récompenser l’excellence des travaux des étudiants chercheurs dans toutes les disciplines couvertes par les trois Fonds de recherche.

Jose Orlando Montes a reçu le prix Paul-Gérin-Lajoie du Fonds de recherche Société et culture, assorti d’une bourse de 1 000 dollars, pour l’article intitulé «Microfactories and the new economies of scale and scope», paru dans le Journal of Manufacturing Technology Management.

Dans cet article, le doctorant explore le modèle des micro-usines, les conditions qui le rendent possible et ses implications sur les économies d’échelle et de gamme. À l’heure actuelle, les fabricants doivent réaliser des investissements importants lors du lancement d’un nouveau produit (malgré l’incertitude élevée), ce qui entraîne des pertes considérables. Une micro-usine offre une alternative plus sûre en permettant à une entreprise de développer et de fabriquer de nouveaux produits, et de tester leur acceptation sur le marché local avant de les produire en masse. Les micro-usines peuvent faire évoluer diverses industries vers des écosystèmes commerciaux plus locaux, adaptatifs et durables.

«Les micro-usines sont des unités de production décentralisées et flexibles qui peuvent être adaptées à une demande variable», observe Jose Orlando Montes. Évidemment, cela exigerait de relever des défis associés à la propreté intellectuelle, à l’obtention de matières premières et de technologies de fabrication. On ne pourrait pas, non plus, échapper à l’étape de la certification des produits et de leur qualité. Rien de simple. Mais, dans le contexte actuel de crise sanitaire, le jeune chercheur croit que l’on pourrait explorer la possibilité de configurer quelques micro-usines, proches des grandes villes, pour fabriquer des produits – masques, gants, tiges pour faire des tests de COVID-19 ou autres fournitures – essentiels à la lutte contre la propagation du corovanirus, plutôt que de les importer.