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Double diplôme en science politique

L’UQAM et l’Institut d’études politiques de Grenoble offriront un nouveau programme de maîtrise conjoint.

Par Jean-François Ducharme

10 mars 2020 à 11 h 03

Mis à jour le 22 janvier 2024 à 11 h 24

Offrant une porte d’entrée sur l’Europe ou les Amériques, ce programme unique vise à développer des approches distinctes, comparatives et multidimensionnelles dans les champs de la discipline communs à l’UQAM et à l’Institut d’études politiques de Grenoble. Photo: Julián Durazo Herrmann

À compter de l’automne 2020, la maîtrise en science politique offrira un nouveau profil double diplôme avec l’Institut d’études politiques de Grenoble (IEPG) – communément appelé Sciences Po Grenoble. Au terme de leurs études, les étudiants inscrits dans ce profil obtiendront des diplômes des deux institutions.

Offrant une porte d’entrée sur l’Europe ou les Amériques, ce programme unique vise à développer des approches distinctes, comparatives et multidimensionnelles dans les champs de la discipline communs aux deux institutions. «La formation à l’UQAM propose une vision axée sur la théorie et la recherche, alors que l’IEPG privilégie une vision appliquée, avec un programme de stages très important, souligne Julián Durazo Herrmann, professeur au Département de science politique. Les étudiants auront le meilleur des deux mondes.»

Parcours de deux ans

Durant la première année, qui se déroulera à l’UQAM, les étudiants suivront deux séminaires et deux cours de niveau maîtrise. Lors de la deuxième année, qui se déroulera à Sciences Po Grenoble, les étudiants intégreront l’un des quatre parcours suivants: Gouvernance européenne; Intégration et mutations en Méditerranée et au Moyen-Orient; Politiques et pratiques des organisations internationales; ou Sciences de gouvernement comparées.

Julián Durazo Herrmann.

Un stage, d’une durée de 4 à 6 mois, devra ensuite être suivi au sein d’une organisation – internationale, gouvernementale, paragouvernementale ou non gouvernementale –, en Europe ou ailleurs dans le monde. «Le parcours permettra de mobiliser les apprentissages», ajoute le professeur.

Pour leur mémoire de maîtrise, les étudiants bénéficieront d’une double direction de recherche. «Cela renforcera les dialogues entre collègues des deux institutions et pourrait déboucher vers des publications ou des projets de recherche conjoints», mentionne Julián Durazo Herrmann.

Projet pilote

Pour conclure cette entente et s’assurer qu’elle respecte les règlements académiques, le Département de science politique a pu compter sur l’appui constant du Service de soutien académique et du Registrariat de l’UQAM. Selon Julián Durazo Herrmann, ce programme est le premier d’une nouvelle mouture. «Ce modèle, qui permet de négocier les ententes plus facilement, pourra être appliqué dans d’autres programmes où l’on souhaite offrir une double diplomation, affirme-t-il. Nous avons déjà un projet similaire en préparation avec l’Université de Liège, et je sais que des professeurs d’autres départements sont intéressés par notre modèle.»

Pour la première année, le profil double diplôme est contingenté à cinq étudiants de l’UQAM et cinq étudiants de l’IEPG. Il est prévu que le programme soit éventuellement ouvert à 10 étudiants de chaque institution. «Nous avons déjà reçu une dizaine de demandes avant même que l’admission soit officialisée», se réjouit Julián Durazo Herrmann.

Il est possible de faire une demande d’admission à l’un des quatre profils de la maîtrise en science politique – double diplôme, profils avec mémoire, avec travail de recherche dirigé, concentration politique internationale et droit international –avant le 1er avril.