Voir plus
Voir moins

L’année du 50e se termine

De très nombreux événements ont marqué le 50e anniversaire de l’UQAM.

Par Marie-Claude Bourdon

7 avril 2020 à 17 h 04

Mis à jour le 7 avril 2020 à 17 h 04

L’année du 50e, qui avait commencé en force au printemps dernier, se termine ce 9 avril 2020, en plein confinement lié à la pandémie de COVID-19. Cette année anniversaire placée sous la signature «50 ans d’audace» a été marquée de plus de 90 événements et projets – colloques, expositions, retrouvailles, conférences et autres activités – organisés par des Uqamiens et Uqamiennes, qui ont permis de célébrer et d’exprimer la vitalité de la communauté universitaire. 

«La grande et belle aventure de l’UQAM a débuté sous le signe de l’audace, de la démocratisation et de l’accessibilité au savoir et à la culture, le 9 avril 1969, souligne la rectrice Magda Fusaro. C’est dans cet esprit qu’est née l’UQAM, université francophone, résolument urbaine, humaniste, citoyenne et ouverte sur le monde. C’est aussi dans cet esprit que le jubilé a été célébré tout au long de l’année! Au moment de clore ces festivités, nous pouvons affirmer haut et fort : mission accomplie!»

Les projets spéciaux et activités qui ont ponctué l’année s’inscrivaient sous l’une ou l’autre, ou plusieurs, des quatre grandes orientations qu’on avait données à cet anniversaire: commémorer, rayonner, se projeter dans l’avenir et célébrer. Ces projets ont été chapeautés par le Comité institutionnel du 50e anniversaire de l’UQAM, présidé par la professeure du Département d’histoire Joanne Burgess.

Parmi ces activités, de nombreux départements, qui fêtaient eux aussi leur demi-siècle, ont organisé colloques, séminaires et retrouvailles. Des groupes de recherche, instituts et chaires ont également saisi l’occasion du 50e pour tenir des événements visant à souligner la contribution de l’UQAM aux différents champs du savoir. Fruit d’une initiative du Vice-rectorat à la recherche, à la création et à la diffusion ainsi que du Service des partenariats et du soutien à l’innovation (SePSi), le Parcours impact lancé à l’agora du pavillon Judith-Jasmin puis déployé dans plusieurs pavillons, a aussi offert, à travers des panneaux représentant 50 projets, un aperçu des impacts significatifs sur la société de la recherche menée à l’UQAM.

Plusieurs manifestations culturelles ont ponctué l’année, dont l’inauguration du Centre des livres rares et collections spéciales, des projections architecturales sur la façade du pavillon Président-Kennedy, la mise en lumière du clocher de l’UQAM restauré, le grand concert de l’Orchestre métropolitain sous la direction du chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin, docteur honoris causa de l’UQAM, des expositions à la Galerie de l’UQAM et au Centre de design.

Un site web, mis à jour régulièrement, présentait l’ensemble de cette programmation. On y retrouvait également les moments clés de l’histoire de l’UQAM, des portraits de membres de la communauté ─ Visages de l’UQAM─, les souhaits d’anniversaire formulés par des personnalités issues de divers horizons et la série L’esprit UQAM, qui a mis en lumière tout au long de l’année le parcours de diplômés exceptionnels.

Une identité visuelle propre au 50e, créée par le Service des communications, a été déployée sur les plateformes promotionnelles de l’Université et dans l’espace public. Le logo de l’UQAM, conçu par Frédéric Metz il y a 20 ans, a ainsi été habillé de sept trames graphiques représentant chacune un attribut de l’Université: accessible, urbaine, rigoureuse, humaine, créative, scientifique et frondeuse.

Une boutique éphémère, installée rue Sainte-Catherine, a contribué au rayonnement de productions réalisées par des diplômés.

Si le cinquantenaire se termine dans des circonstances que personne n’aurait pu prévoir lors du lancement des célébrations, le 9 avril dernier, il aura été l’occasion de prendre la mesure du chemin parcouru et de se projeter dans l’avenir. Il laissera aussi sa marque, en plus de très beaux souvenirs.