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Lida Sara Nouraie: une femme de conviction

Depuis le début de sa carrière, l’avocate se bat pour les victimes d’erreurs judiciaires.

Série

L'esprit UQAM

12 novembre 2019 à 16 h 11

Mis à jour le 30 janvier 2024 à 15 h 14

Série L’esprit UQAM
On les reconnaît à leur audace, à leur esprit d’innovation, à leur sens de l’engagement. Ils ont «l’esprit UQAM». À l’occasion du 50e, des diplômés qui ont fait leur marque dans toutes les sphères de la société évoquent leur parcours uqamien. Cette série a été créée pour le site web UQAM: 50 ans d’audace

Lida Sara Nouraie.

En 2002, alors qu’elle est toujours étudiante, Lida Sara Nouraie (LL.B., 2004) crée le Projet Innocence Québec, un OSBL qui vient en aide aux personnes victimes d’erreurs judiciaires. Chaque année, des étudiants en droit de l’UQAM peuvent y effectuer des stages en aidant à la préparation des dossiers judiciaires. Depuis l’obtention de son diplôme, elle agit aussi à titre d’avocate pour la Société Élisabeth Fry, qui soutient les femmes détenues ou aux prises avec le système judiciaire.

«Un bon avocat en droit criminel défend la présomption d’innocence et n’a pas peur de se tenir debout, s’il est convaincu d’avoir raison», dit cette femme de conviction. Me Lida Sara Nouraie pratique le droit criminel et pénal au sein de son propre cabinet d’avocats, le groupe Nouraie. Elle a acquis une solide expérience devant toutes les instances judiciaires. Au cours des dernières années, elle a agi dans huit dossiers à la Cour suprême du Canada. Depuis les débuts de sa carrière, l’avocate collectionne les prix. Elle a été récompensée à de multiples reprises par l’Association du Jeune Barreau de Montréal, l’Association des avocats de la défense de Montréal et l’Association québécoise des avocates et avocats de la défense du Québec. En 2017, elle a aussi reçu le prix Zénith du magazine juridique canadien Lexpert pour son engagement social.

Chargée de cours à la Faculté de science politique et de droit, Lida Sara Nouraie fait partie des entraîneurs de l’équipe étudiante qui participe annuellement à la Coupe Gale, le concours de plaidoirie pancanadien en droit criminel et constitutionnel. En 2017, elle a guidé l’équipe uqamienne vers une première place.

Quel type d’étudiante étiez-vous?

Une étudiante curieuse et passionnée.

Que vouliez-vous devenir?

Je voulais devenir avocate pour aider les gens qui en avaient le plus besoin.

Quelle idée, quel concept, quel buzzword était à la mode dans votre domaine à l’époque de vos études?

Les courses aux stages étaient «à la mode». Et, c’est toujours le cas, même aujourd’hui!

Quel était l’endroit préféré des étudiants pour se réunir?

À l’Université, c’était Le Grimoire, et pour faire la fête, c’était le Diable Vert.

Pouvez-vous nommer un professeur, une phrase ou un cours qui vous a marqué?

Jean-Serge Masse. Lorsqu’il enseignait, sa passion et sa flamme étaient contagieuses!

Que souhaitez-vous à l’UQAM pour ses 50 ans?

Je lui souhaite du succès et du financement afin de pouvoir continuer à former des gens passionnés, ambitieux et compétents, qui mordent dans la vie et changent le monde au quotidien.