Photo: Nathalie St-Pierre
Dans le cadre de la campagne majeure de financement 100 millions d’idées, la Fondation de l’UQAM a reçu 1,8 million de dollars de Paul D. Leblanc, qui devient ainsi le donateur individuel le plus généreux de l’histoire de l’Université. Destinée au Fonds capitalisé Honorable Albert-Leblanc, cette remarquable contribution permettra l’attribution, chaque année, de deux bourses d’excellence de 30 000 dollars à des étudiants issus des Premières Nations et des Inuits du Québec, inscrits au baccalauréat en droit à la Faculté de science politique et de droit.
L’annonce du don s’est déroulée en présence de la rectrice, Magda Fusaro, du directeur général de la Fondation de l’UQAM, Pierre Bélanger, de l’ancien député de la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et diplômé de l’UQAM Roméo Saganash (LL.B. 1991), et du doyen de la Faculté de science politique et de droit Hugo Cyr.
En créant ces bourses, Paul D. Leblanc a voulu rendre hommage à son père, Albert Leblanc, juge à la Cour supérieure du Québec à partir de 1966. «Mon père a toujours eu un intérêt pour les questions sociales et était très impliqué professionnellement, souligne le docteur en philosophie du droit (D.Phil (Oxon)). Si la question de l’autonomie des Premières Nations et des Inuits avait été d’actualité à son époque, c’est certainement une cause qui l’aurait intéressé.» Paul D. Leblanc suit l’évolution de l’UQAM depuis 50 ans. Sa relation avec l’Université a commencé en 2016 lorsqu’il a été nommé coadministrateur de la succession de Luc d’Iberville Moreau, un ancien professeur à l’UQAM, et, par association, de la Fondation Luc-d’Iberville-Moreau.
Pour son engagement, son appui et sa confiance envers l’UQAM, la rectrice Magda Fusaro a exprimé toute sa reconnaissance envers Paul D. Leblanc. «Ce don historique honore son bienfaiteur, monsieur Leblanc, en favorisant le rayonnement de la relève universitaire autochtone, par l’octroi de bourses dédiées, et par le soutien à des activités d’accueil et d’accompagnement aux Premières Nations et aux Inuits. Sa remarquable contribution permet à l’UQAM de poursuivre sa mission de démocratisation de l’éducation et d’accessibilité du savoir et de la culture.»
Le directeur général de la Fondation de l’UQAM, Pierre Bélanger, s’est dit honoré de reconnaître le plus important donateur individuel de l’histoire de la Fondation de l’UQAM. «Grâce à sa générosité exceptionnelle, M. Leblanc fera une énorme différence dans le parcours des étudiantes et étudiants issus des Premières nations et des Inuits, en leur donnant la chance de découvrir le droit, un formidable outil de développement communautaire. C’est un grand plaisir pour la Fondation de poursuivre sa collaboration avec ce grand philanthrope et de créer un fonds de bourses qui aura un impact déterminant pour la relève.»
Le plus grand souhait de Paul D. Leblanc est de mettre sur pied une équipe pour promouvoir et défendre les droits et les intérêts des Premières Nations et des Inuits du Québec en formant des avocats à l’UQAM. «Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson», souligne le donateur en citant Confucius. C’est dans cet esprit que les étudiants autochtones de la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM recevront ces bourses: pour constituer cette équipe du futur, par et pour les membres de la communauté autochtone. «Ces bourses sont destinées à toutes les communautés autochtones, pas uniquement celles du Grand Montréal, de la ville de Québec ou de la Côte-Nord, mais également aux communautés inuites du Grand Nord du Québec», précise Paul D. Leblanc.