Voir plus
Voir moins

Boursières du CRSH

Andréanne Bissonnette et Thalia D’Aragon-Giguère obtiennent des bourses d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier.

7 février 2019 à 14 h 02

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 39

Andréanne Bissonnette et Thalia D’Aragon-Giguère.

Les candidates au doctorat et à la maîtrise en science politique Andréanne Bissonnette  et Thalia D’Aragon-Giguère, chercheuses en résidence à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, ont chacune obtenu une bourse d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier. Octroyées par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), ces bourses visent à aider les étudiants à financer leur stage de recherche ou leur projet de thèse ou de mémoire. Les bourses de doctorat ont une valeur de 35 000 $ par année, pour un maximum de trois ans, et celles de maîtrise de 17 500 $, pour une période d’un an.

La thèse d’Andréanne Bissonnette (B.A. relations internationales et droit international, 2016) porte sur les impacts du ressac conservateur aux États-Unis sur l’accès à l’avortement pour les femmes appartenant à une minorité ethnoculturelle. Elle s’intéresse également à la dynamique femmes et politique aux États-Unis ainsi qu’au poids des enjeux associés aux communautés hispano-américaine et LGBTQ dans les élections.

La doctorante a remporté, en 2018, le prix du Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), qui consiste en une bourse de stage. Grâce à cette bourse, elle compte effectuer différents séjours de recherche, notamment à El Paso, au Texas, à deux pas de la frontière mexicaine, ainsi qu’en Caroline du Nord, en Arizona et dans l’État de New York.

Thalia D’Aragon-Giguère (B.A. relations internationales et droit international, 2017) oriente ses recherches sur les frontières et les murs frontaliers. Elle travaille sur la dynamique transfrontalière entre le Québec et les États-Unis dans une perspective à la fois historique et contemporaine. Co-coordonnatrice, en 2017-2018, de l’Observatoire de géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand, elle s’intéresse aussi aux enjeux relatifs aux communautés autochtones.