Voir plus
Voir moins

Prix littéraires du Gouverneur général

Quatre Uqamiens figurent parmi les lauréats des prix de langue française.

30 octobre 2018 à 10 h 10

Mis à jour le 7 juin 2022 à 10 h 39

Il s’agit d’un quatrième Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie Traduction pour Lori Saint-Martin et son collaborateur Paul Gagné.Photo: Nathalie St-Pierre

La professeure du Département d’études littéraires Lori Saint-Martin ainsi que les diplômés Karoline Georges (B.A. histoire de l’art, 1995), Michaël Trahan (M.A. études littéraires, 2012) et Marianne Dubuc (B.A. design graphique, 2003) figurent parmi les lauréats des Prix littéraires de langue française du Gouverneur général 2018.

Lori Saint-Martin, en collaboration avec Paul Gagné, a remporté un prix pour la traduction du roman Barney’s Version de Mordecai Richler. Paru en français chez Boréal sous le titre Le monde de Barney, ce roman déguisé en autobiographie, qui avait valu à Richler le prix Giller en 1997 avant d’être porté au grand écran en 2010, livre avec humour les confessions d’un homme au bord du gouffre, rongé par la rancœur et les remords, mais animé d’une furieuse envie de vivre. Il s’agit d’un quatrième Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie Traduction pour Lori Saint-Martin et son collaborateur.

Karoline Georges l’a emporté dans la catégorie Romans et nouvelles pour De synthèse (Alto), qui met en lumière l’aboutissement d’une relation filiale du point de vue d’une femme renouant avec sa famille au moment où sa mère entre en phase terminale. Artiste multidisciplinaire, Karoline Georges est l’auteure de sept livres. En plus de ce Prix du Gouverneur général, son dernier roman lui a valu le prix Jacques-Brossard, le prix Aurora Boréal ainsi que le prix Arlette-Cousture.

Michaël Trahan a été primé dans la catégorie Poésie pour La raison des fleurs (Quartanier). L’auteur avait reçu en 2013 le prix Émile-Nelligan, le prix du Festival de la poséie de Montréal et le prix Alain-Grandbois de l’Académie des lettres du Québec pour son recueil précédent intitulé Nœud coulant. Il est aussi l’auteur d’un essai sur la réception de Sade, La postérité du scandale (Nota bene, 2017), et d’une thèse de doctorat sur la lisibilité de la littérature dans le champ poétique français contemporain. Il est directeur littéraire de la revue Estuaire.

Marianne Dubuc a reçu le prix dans la catégorie Littérature jeunesse – livres illustrés pour son album Les chemins de la montagne (Comme des géants). Auteure et illustratrice de plusieurs ouvrages jeunesse traduits en plus de 30 langues, elle avait remporté le Prix du Gouverneur général en 2014 pour Le lion et l’oiseau, ainsi que le Prix TD de littérature jeunesse 2015 pour L’autobus.