Quelques études suggèrent un lien entre l’exposition aux espaces verts et la santé mentale, mais ces observations demeurent parcellaires. Pour mieux comprendre ce lien, le professeur Mathieu Philibert, directeur du doctorat en santé et société, et sa collègue du Département de psychologie Janie Houle ont lancé un projet de recherche financé par le consortium Ouranos, en collaboration avec le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, l’Institut national de santé publique du Québec et le Fonds vert. Ils sont présentement à la recherche de participants pour répondre à un questionnaire.
«Il s’agit d’un vaste projet couvrant tout le Québec, dit Mathieu Philibert. Notre objectif est de totaliser 8000 répondants. J’invite les personnes intéressées non seulement à participer en répondant au questionnaire, mais aussi à le partager sur les réseaux sociaux et à aimer notre page Facebook.»
Le projet Espaces verts urbains et santé mentale aidera à quantifier les effets bénéfiques des espaces verts, au-delà de la lutte contre les îlots de chaleur, et à identifier les éléments qui facilitent leur utilisation par des populations vulnérables. Le projet fournira, pour la première fois, une cartographie détaillée des niveaux de végétation et des parcs pour l’ensemble des milieux urbains au Québec et des indicateurs d’accessibilité aux parcs. Ces informations pourront servir à l’aménagement d’espaces verts répondant mieux aux besoins, notamment ceux de différents groupes vulnérables de la population.